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samedi 17 décembre 2016

Existence



Je traverse une période de dépression, je me sens seul, coupé des autres.
Elle m’évitait, comme si elle sentait que j'étais faible et qu'elle ne pouvait pas le supporter. Un jour où j'étais au fond du trou, je lui ai laissé un message, un véritable appel au secours !!!!

L'amitié est totalement idéalisée. Elle est censée ne jamais décevoir, fournir pour toujours l'ancre affective intangible, l'intimité joyeuse, la loyauté absolue. Si elle tourne mal, lorsque s'y révèlent les poisons de la déception, de la lassitude ou de la trahison, cette blessure peut être profonde, remettant en question la capacité de se faire confiance.

Il peut y avoir de l'addiction en amitié, un lien dans lequel on se glisse pour réparer un je ne sais quoi de blessé. Parce qu'on a reconnu en l'autre un "alter ego", on ne se quitte plus, on se confond, fasciné par l'effet miroir. Mais il suffit que l'un des deux décide d'aller poursuivre une autre route et rompe le pacte pour que la vie de l'autre chavire.
"Ça fait mal parce que cela touche mon existence "
Si même l'amitié ne dure pas, alors sur quoi se reposer ?


vendredi 16 décembre 2016

Amitié






Parfois une amitié convient mieux qu’un amour.
Ce lien fort ne peut s’expliquer avec des mots.
Souvent, on peut aimer ses amis pour toujours.
Grâce à leur présence qui guérit tous nos maux
        C’est l’épaule sur qui on peut se reposer.
C’est un cœur toujours prêt à vous écouter.
Des paroles sensées destinées à vous aider.
Des gestes délicats pour vous rassurer.
Vos secrets cachés, il aime en donner.
Qu’est ce qu’on ferait de notre vie sans posséder…

Un ami pour la vie et pour l’éternité.

jeudi 15 décembre 2016

Peine


Que de détails qui me ramènent,
Encore au centre de ma peine.
Petits détails de vie pratique
Un geste, un mot, une musique.
Je vis mes jours sans ma torture
Je cicatrise ma blessure
Mais ces détails soudain surgissent
Sans que rien faire je ne puisse.
Des choses simples sans importance
Sonnent le gong de ma souffrance
Alors je vais à reculons,
Et je replonge dans ma prison.
C’est fou qu’une image ou un mot
Ait tant d’impact sur mon ego
Mais maintenant je sais me battre
Et je parviens à les combattre.
C’est le duel raison, passion
Qui se joue là qui fait pression
Être optimiste ou défaitiste
J’ai choisi de ne pas être triste.
Je fais appel à ma sagesse
Avec fierté je me redresse

Gentillesse



Gentillesse et incompréhension
ce n'est pas d'être gentil qui est difficile c'est le regard des autres l'incompréhension.
dans ce monde de brutes, individualiste, les bonnes actions sont souvent mal comprises et engendrent découragements... 

vendredi 27 mai 2016

Échec et Mat




TROP PLEIN (échec et mat)

Tic-tac
Des heures qui roulent
Roucoulent, s’écoulent
Sans fin
Sans arrêt
En nombre
En surnombre
À l’écœurement
Pour celui qui n’a rien
Rien qu’un pâle chemin
Et qui voudrait l’arrêt
L’épuisement
La fin
Du
Tic-tac
Des heures qui blackboulent,
Le  chamboule  et  le saoule
---


mardi 17 mai 2016

L'homme et la vie







L’homme, qu'il est, désemparé,
Fermant les yeux à la réalité, qui pense
Qu'il suffit d'avoir l'intelligence
Qui croît,
Totalement égaré de surcroît
Si tu te vois, s'il savait,
Complètement effaré il serait ;
Pourquoi te croire si différent.
Sans lendemain,
Se comportant dans la vie avec dédain ;
Homme aimant la vie,
Avec acharnement tu la détruis ;
Si sûr de toi,
La vie a sur toi de justes prétentions
Pourquoi alors tant de désarroi.
Fais attention,
A quel point tu ne sais quasiment rien
Tu verras bien,
Tu as une âme,
Essaie de l'aider,
Pour devenir un homme entier
Fais la se comporter en grande dame
Tu paieras le prix,
Encore une fois,
Surmonte en toi les fausses joies ;
Qu'à juste titre tu dois à la vie
N'oublie pas,
 Ecoute un peu,
L'intelligence fait ce qu'elle veut ;
La vie en toi ne t'appartient pas
Homme, oubliant sa vie,
Mets la sagesse au nombre de tes amis
Homme que je suis,
Quelle part reste-t-il à la vraie vie ???
--


dimanche 15 mai 2016

Un trop long chemin


Un trop long chemin


La vie pour moi
Ne représente plus rien
Elle m’a causé trop de tracas
Je ne crois plus à demain

Je me suis perdu
J’ai nagé à contre-courant
En tombant trop souvent des nues
Je trouve le destin trop méprisant

Parce que mes jours
N’augurent rien de bon
J’aimerai partir pour toujours
Mais le faire vraiment

Suivre une de mes idées noires
Aller jusqu’au bout
Traverser ce long brouillard
Et pouvoir enfin oublier tout

C’est par-delà les nuages
Que le bonheur se trouve
Car il y a des anges
Qui là-bas, nous couvent

Hélas c’est un chemin interdit
Le seul moyen d’y aller
C’est d’attendre la fin de sa vie
Afin que la mort puisse nous y emmener

Qui conque décide de partir avant
Se retrouvera je ne sais où
Je trouve cela angoissant
C’est ce qui retient mon geste tabou

Je poursuis donc ma route
Malgré moi, à contre cœur
Sans un mot, terrassé de doutes
En attendant ma dernière heure

--

samedi 2 avril 2016

Vision sur la solitude

                


Vision

Je le dis encore, il n’y a de naissance pour aucune chose mortelle dans l’univers crée.
                     Et la mort funeste ne met fin non plus à aucune existence.
Il n’existe qu’une fusion et qu’une dissociation des éléments rassemblés. Et c’est à ce phénomène que les hommes ont donné le nom de naissance.
                C’est un oracle du destin, un antique et dur secret, éternel et par d’amples serments scellé, que si une âme a souillé son corps dans un instant d’égarement ou si elle a suivi les lois de la discorde et si elle a blasphémé son serment.
                Une de ces âmes qui ont reçu ce partage ne la vive pas sereinement.
                Elle erre mille saisons loin des âmes fortunées. Et elle prend au cours de ses différentes naissances toutes les formes naturelles. En passant tour à tour à travers tous les chemins escarpés où la vie se révèle. Et c’est pourquoi la puissance de l’air la plonge dans la mer et la mer la recrache sur la terre et la terre la rejette dans les flammes du soleil brûlant et la renvoie dans les tourmentes aériennes.
               Et de l’un dans l’autre élément elle est ballottée et par tous elle est tenue en haine...
Moi aussi, je suis maintenant une de ces âme, je fuis les Dieux et je vais errant, parce que un jour j’ai obéis à la haine au cœur dément.
               Que ferais-je grand Dieu, d’une vie ennuyeuse ou de tant de périls je suis environné. d'une vie en tout temps superbe et malheureuse, si mon cœur à moi-même était abandonné.
L’espoir est là, tout va briller dans la raison originelle. Mais le sort est tout autre, la réalité est que je me retrouve moi-même, sans le devenir pour cet avenir, maintenant si court.
               Mon cœur, mon cœur, jouet de maux sans nombre, relève toi et résiste aux méchants.
Tes ennemis de pièges t’environnent. Mais fais- leur face et lutte fermement, sache vainqueur donner la victoire.
               Ne pas vaincu, t’enfermer dans les pleurs, sans t’irriter quand vient une heure noire.
               Sans démesure au milieu du bonheur et sache bien que les choses humaines ne sont jamais que mouvances incertaines.
 Aux yeux des autres, sachons cacher nos peines, écouter notre fait de plaisirs et de biens.
               Le dur malheur humain, c’est dans l’ombre cachée qu’il faut vivre ce silence.
Dieu qui fit le bonheur, le voulu éphémère et c’est un socle, enfin qu’il ne faut pas oublier.
               Alors faut-il faire un retour sur soi-même avant de s’engager plus longuement dans la vie, faut-il jeter un regard en arrière sur son chemin parcouru ?
               Telle est la vie humaine, fugitive. Elle pourrait nous plaire, si elle exigeait moins de nous. Or vouloir vivre, c’est faire l‘effort et souffrir pour une continuité dans le bien être.
Mais la vie oscille entre le bonheur et l’ennui, pire le fardeau de l’existence, le désir de fuir cette monotonie.
                                        Devant ce triste aspect de la vie, quelle attitude adopter ?
                Mais la destinée a prise sur nous, lui échappée, elle revient toujours vers vous !
                Nous ne sommes jamais satisfaits, sachant que nous vivrons toujours à la poursuite du vrai et du beau. Le parfait bonheur ne sera pas à la recherche de sa destinée.
Prendre conscience de soi-même en acceptant son existence. Le bonheur appartient à ceux qui se suffisent à eux-mêmes !
                 Cette vision réaliste, ne peut-elle pas, au-delà des épreuves, des souffrances, engendrer un autre type de bonheur, celui qui naît quand, ayant mis des limites à l’appétit de jouissance et de confort et ayant pris en compte les résistances et les pesanteurs que les autres manifestent sur les questions professionnelles et de société.
                Vivre pour soi, dans un renoncement à l’action juste et utile, fermer les yeux en croyant ne plus être déranger par la sottise et l’égoïsme des autres, est-ce un épanouissement.
                On ne pense pas seul, c’est le dialogue avec autrui qui nous fait penser.
                C’est la recherche en commun de la vérité au moyen du partage de la raison, le dialogue me permet de découvrir de nouveaux points de vue, de nouvelles subjectivités. Vivre dans la solitude apparaît difficile, je ne peux trouver le bonheur, c’est la finalité de l’existence humaine.
                      Je ne peux vivre dans un état de solitude et trouver une satisfaction.