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jeudi 19 avril 2018

La recherche de la vie






    Rendu à la fin de ma vie, j'ai cherché à savoir à quoi sert la vie ? 

       J'ai cherché dans la religion et les livres, dans l'entourage de mes connaissances. J'ai cherché de toutes les façons, j'ai même cherché les façons de chercher.
      Un beau jour, j'ai trouvé sans chercher. J'avais cherché trop loin, à l'extérieur, dans les autres. J'avais cherché l'impossible pour m'apercevoir qu'il n'y avait rien à trouver.  
       On la possède tous à l'intérieur de nous.
      Maintenant que je sais : que la vie est faite de petits et de grands moments présents, que le passé n'apporte rien, que l'avenir me fait parfois souffrir d'angoisse et d'insécurité, qu'on a pas besoin de voyager dans les astres pour être heureux sur cette terre, que la bonté et la simplicité sont essentielles et que pour rendre les autres heureux, je dois d'abord l'être, qu'on peut aider les autres, surtout par l'exemple et le rayonnement, que l'acceptation est un gage de bonheur, que la réponse vient du même endroit que la question, que je vis.
              Alors maintenant, je vis tout simplement !

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mardi 17 avril 2018

Emotions






La réalité de la vie


          Nos sensations ne nous mentent rarement, quand elles parviennent parfois à nous faire comprendre une multitude de choses que notre raison ne veut pas toujours entrevoir… Quand par le passé, chaque moment ensemble était un moment de plaisir, de bonheur simple, désormais, sans réellement savoir pourquoi, je ressent comme un malaise. Il y a des silences qui deviennent gênants, des rires qui sont moins sincères, le sentiment que quelque chose a changé…
Quelques fois cela est dû à ce qu’une personne change, qu’on ne se comprend plus…
              S’il n’y a pas d’émotion, il n’y a pas de souvenirs. 
     Quand le cœur s’en va, il est bien difficile que le souvenir demeure et pourtant !!!

        Les seules choses qui nous restent sont la tristesse et l’incompréhension…

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mercredi 4 avril 2018

Le souvenir de ma mémoire,






Le souvenir de ma mémoire,

      La mémoire contient aussi les souvenirs, ceux qui sont gravés en nous.   
     J’entends, lorsqu’on en parle, le son des mots qui les expriment ; mais le son des mots, c’est une chose, les idées qu’ils signifient, c’en est une autre.

     Tous ceux-ci, je les garde dans ma mémoire et je me les rappelle ; J’ai donc le souvenir d’avoir souvent compris ces choses, et à les démêler et de les comprendre, je les range dans ma mémoire afin de me souvenir plus tard que je les ai comprises aujourd’hui.

    Il me souvient d’avoir été joyeux sans que je le sois de nouveau, j’évoque ma tristesse sans être triste. Il n’y a rien d’étonnant, quand il s’agit d’émotions. Il serait ridicule de penser que ces choses se ressemblent, pourtant elles ne sont pas de tous point dissemblables.

   Voyez, c’est de ma mémoire que je tire la distinction entre ces quatre émotions : le désir, la joie, la crainte, la tristesse. C’est là que je trouve et de là que tire tout ce que je dis.

   Peut-être le souvenir ramène-t-il de la mémoire ces émotions, mais alors pourquoi celui qui raisonne des passions, entre d’autres termes, qui s’en souvient, ne sont-ils pas à la bouche de la pensée, la douceur et la joie ou l’amertume de la tristesse ?

   Est-ce en cela que différeraient des choses qui ne sont pas tout à fait semblables ? Qui en effet, aimerait à parler de ces émotions, si, toutes les fois que nous nommons la tristesse ou la crainte, nous devions être en proie à ces sentiments ?

   Pourtant nous n’en parlerions pas, si nous ne trouvions dans notre mémoire, non seulement les sons qui composent ces mots, selon l’image gravée en nous, mais encore la notion même des sentiments qu’ils expriment.

   Pourtant si son image n’était pas là, dans ma mémoire, je ne saurais pas ce que je dis !
   Est-ce par son image qu’elle est présente par elle-même, et non réellement ?

   La vie est un bien perdu pour celui qui ne l’a pas vécu comme il l’aurait voulu.
   On ne vous perd qu'en vous abandonnant, et ceux qui vous abandonnent, ou vont-ils, ou fuit-ils sinon la sérénité..
Je disais à mes amis " Qu'aimons-nous, si ce n'est que la beauté intérieure ? Qu'est-ce qui nous attache à ces personnes que nous aimons ?" 

   Telles sont mes pensées que voulait mon cœur misérable, lourd des plus mordants soucis, où me jetaient la peur de la mort et ma vaine recherche de la vérité …

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