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jeudi 16 décembre 2010

Mémoires


Le souvenir navigue sur le passé,
 pourtant au fond du tiroir de la mémoire,
que de moments mémorables et puis rien !
Que le temps passe !
Je me nourrit pas de souvenirs
Je marche dans ma vie,
 mais je n'oublie jamais mes heures sacrées.
Je porterai mon passé,
 fier de l'avoir vécu, au bout de ce chemin.
Je léguerai mes pensées et tranquillement je m'endormirai !........

Nostalgie


Il y a des souvenirs qu'il serait moins sage de faire revenir.
Raviver la certitude que c'est fini, pourquoi continuer à se punir, quand on est démuni ?
Pourquoi regrettez sa jeunesse pour appréhender la vieillesse !
L'une est à a jamais perdue, l'autre nous perd pas de vue.
on à envie de regardez derrière soi pour se rappeler 
 jeunesse et beauté .
Est-ce important ?
Quand le coeur est en lambeaux !
Dans sa nostalgie , inutile de se compromettre, il y a des silences plus éloquents.
Le temps fait tant de ravages , il écrase tout sur son passage.
cela ne sert à rien de le retenir !
On sait à quoi s'en tenir....

lundi 18 octobre 2010

Enfin







La vie s'envole loin de nos cœurs
plus vide que...
La vie s'envole loin de nos cœurs
mais la mort vient s'y engouffrer
Que reste-t-il de ces journées de soleil
quand la nuit tombe sans se relever ?
Que reste-t-il des éblouissantes colombes
brillantes, éclatantes, libertés dans le ciel ?
Que reste-t-il de cette beauté éternelle
de cette soif, de cette faim de la vie ?

Seul, sous la pluie, l'homme du passé
voudrait bien s'y accrocher
Qu'y a-t-il de pire que de perdre sa vie
parce qu'un accident peut tuer l'envie
parce que l'amnésie efface la mémoire
des bribes d'images lui reste
sa famille, ses amis partis
et la pluie doucement inondent ses larmes
l'homme n'a plus de cœur, l'homme n'a pas eu d'âme...

lundi 4 octobre 2010

Le temps qui passe




Le temps qui passe, inexorables
heures succédant aux heures
minutes après minutes
secondes après secondes...
imperturbable
Une ride s'installe, puis deux...
cheveux s'envolent, grisonnent,
douleurs, lenteur, foisonnent...
une année fuit, puis deux...
Le temps qui passe irrattrapable
bon an, mal an...
mois après mois 
semaines après semaines...
jours après jours...
Plus laborieux, de vivre heureux
pesanteur, dur labeur,
regard troublé, on est usés
les mains qui tremblent, 
le corps s'acharne, et se décharne...
et tu titubes, tu t'accuses...
tu penses, sans plus penser
tu cherches, sans rien trouver
tu vis... tu vivotes,
tu pleurs, tu sanglotes
tu vieillis, tu pries
tu es vieux et... malheureux
Le temps qui passe
qui passe,
et qui ne se rattrape pas!!!!
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jeudi 2 septembre 2010

Mystère




Mystère

Souvent je vais à ma fenêtre, l’azur au rendez-vous, je ne veux pas sortir mais j’ai besoin d’un monde.
 Pour quel transfert ?
C’est une brève pensée de réel isolement.
Je plains d’autres moi-même, j’ai besoin de cacher mes pleurs derrière des drames.
Qu’est-ce que j’ai à offrir ?
Personne ne peut comprendre, j’espère !


Je suis seul et pourtant je vis, il fait sombre et pourtant je vis.
Médiocre éternité.
Mon seul regard pour me mirer, je pourrai être fou, je suis certainement fou.
Mais d’une folie réglée, d’une folie qui se terre loin des écueils du monde.
Crier c’est se livrer, il est mieux de se taire, méfiance et interprétation sommaire.
Je tourne en rond pour ne pas m’éloigner, quel serait l’avantage d’un langoureux partir, nul n’est jamais allé plus loin que son mystère.

Il me plait quelques fois de m’écarter de tout, des sensations amères, des ivresses subtiles, d’être un génie dans sa bouteille opaque.
Tout grouille, c’est une année de vers.
Je suis un esprit solitaire mais qui rêve à parler, il suffit de trouver l’esprit complémentaire dans un univers enfiévré.

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mercredi 1 septembre 2010

Le poids des mots




Le poids des mots à un impact incroyable sur le comportement des gens. Certains en usent avec douceur, pour ménager, aimer, réconforter ceux qui leurs sont chers. Certains en usent avec intelligence, pour obtenir ce qu'ils veulent de personnes plus ou moins influençables et fragiles. Certains en usent avec méchanceté, pour mieux "descendre" ceux qui sont moins forts, ceux qui ne leur conviennent pas, ceux qui ne vont pas dans leur sens. Certains en usent avec bêtises, et blessent, soi-disant sans s'en rendre compte. 
Mais une chose est sure, les mots sont faits pour communiquer... communiquer une info, communiquer un sentiment les mots servent à échanger. Plus de mots qui blessent, plus de mots qui font mal, plus de mots bêtes et irréfléchis... ce serait si bien d'entendre les mots qu'il faut, au moment où on en a besoin,... mais çà équivaudrait à dire, ne me dites que les mots que je veux entendre... alors quel intérêt n'est-ce pas ?
Je veux que mes mots soient doux, pour caresser les oreilles de ceux qui les écoutent, pour que finalement ils apaisent  leur moral et leurs inquiétudes. Je voudrais entendre ces mots là, moi aussi. 



vendredi 16 juillet 2010

Chacun son histoire





  Le présent est indéfini,
          le futur n'a de réalité qu'en tant
          qu'espoir présent, le passé n'a de réalité
          qu'en tant que souvenir présent.
                                  Le moment le plus important c'est le présent
          car si on ne s'occupe pas de son
          présent on manque son futur.
Occupe-toi du jour présent,
          car si hier n'est plus qu'un rêve,
          demain n'est rien qu'une vision.
          Le jour présent si tu le vis, fera de chaque hier
          un rêve de bonheur
          et de ton avenir une vision d'espoir.
          Alors, occupe-toi du jour présent.
A chacun sa vie avec ou sans rêves
Chacun ces folies
Avec ou sans trêves
On vient de l'amour
Dans un monde sans recours
On meurt d'arrêt du cœur
Ou d'une panne de Bonheur
Artiste ou tyran
Ministre ou truand
Pacifiste ou violent
Fumiste ou savant
On joue tous un rôle
Qu'il soit triste ou drôle
Mais on joue tous ensemble
Sur cette scène qui tremble
On sème à tous vent
Dans ce monde mouvant
Faits de mots dérisoires
De graines d'espoirs
On s'aime à tout va
Et tout va trop vite
Un jour on se voit
Et l'autre on se quitte
Puis un jour on s'en va
Sans trop savoir pourquoi
Comme on quitte la scène
De la comédie humaine
A chacun sa vie .... chacun son histoire..... Chacun son cri.....


jeudi 1 avril 2010

On va,on vient !!







On va , on vient
Au grès des jours
Au grès des mois
Au grès des années
On à les tempes grises
Des plis autour des lèvres
Le souffle court
On s’examine
On se scrute
On s’interroge
On va voir comment le voisin vieillit
Et surtout quelle allure
A  son corps
Débutent alors les astuces
Les prétextes, les artifices
Pour nier la vieillesse
Pour prendre de court
On dit on fait tout
 ce que les vieux
 ne font plus pour
 ne pas être vieux
Le miroir par charité , nous estompes nos rides
Ou du moins nos yeux ,ne les voient pas
Mais les yeux de ceux ,qui nous ont aimés
Ne mentent pas , et malgré eux
Nous disent, tu es vieux
Mon bonhomme

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mardi 16 mars 2010

Tristesse



Notre ami, notre poète, amant de la montagne
Nous t'avons toujours aimé sans vraiment te connaitre
Chanteur de l’amour du pays de cocagne
Nous pleurerons ton absence, douleur de notre être

Tant de joies, de bonheur enfantés par tes airs
Et tes mots merveilleux endormant nos douleurs
Que de fois dans la nuit, traversant le désert
J’ai chanté ta musique pour exiler ma peur

Ton cœur était fragile, tu l’avais dit un jour
Et tu voulais mourir, garder la porte ouverte
À l'ombre du figuier, elles passaient les amours
Et toi tu attendais sur ton ile déserte

Je te dois beaucoup plus que je ne peux le dire
Et ta voix dans mon âme a jadis jeté l’ancre
Je te dois la douceur, la gaieté, le plaisir
De chanter, de tremper ma tristesse dans l’encre 



jeudi 21 janvier 2010

Tristes les vieux jours


  D’énormes crucifix, au milieu des ténèbres,
Tendaient leurs larges bras qu’on les crut torturés,
Sur lesquels des oiseaux ,s’y posant effarés,
Regardaient haut l’Azur à tordre leurs vertèbres.

Et les Christs en allés aux musiques funèbres,
Avaient laissé leurs clous vieillis et mordorés.
Quelques bouquets épars se fanaient éclairés
Par les soleils filtrés au vert glauque des cèdres.

Sur les chemins bordés de pins et d’acacias
Quelques vieillards anciens tremblaient sur leurs tibias
Et portaient des bouquets de lys aux cimetières.

Comme ils sont longs ces jours pour qui n’attend plus rien,
Qu’il est de dures nuits sous un astre aérien !
Ô vous ciels contrefaits de plagiats plagiaires !


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