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mercredi 31 décembre 2008

paix




Ô. Milles colombes, de votre vaillance,
Sans utopie, bravez les océans...
Au delà, de toute tempérance.
Sans chimère, gravez les continents...
De vos dames, semez l'espérance.

Vers l'horizon bleuté,
Dés l'aube, qui naît...
Dispersez, d'un sang frais
En toute patrie, des âmes de paix.

Dans les aurores colorées,
Déployez vos ailes nacrées...
De votre blanc chapelet,
Désarmez ces guerriers.

Vous!! Sacrés chevaliers.
Vous!! Puissants messagers.

Voyez, ces innocents mutilés...
Qui paient, vers l'éternité
Le prix, de ses vies bousculées...
Le prix, de cet abîme en fumée...

Sans violence, cessez les hostilités...
Que cet espoir, fonde neuf l'humanité.

_

lundi 8 décembre 2008

La vieillesse





La vieillesse
Quelle noblesse !


Pourquoi avoir peur de vieillir
J'aurais plutôt tendance à dire
Vieillir c'est vivre
Vieillir c'est prendre des rides.


Chaque jour est différent
Chaque jour vous rend
Et vous donne un peu plus d'expérience
un savoir-faire, une certaine science.


Même si jeunes et vieux
Souffrent parfois de ces moments creux
De ce chemin qu'ils doivent parcourir
Sans savoir ce que sera l'avenir.


Ils ont raison de vivre pleinement
Et de profiter du moment présent.


_
Mais, dites-moi comment peut-on compter les âges,
Mettre ce chiffre 3, étrange sur vos fronts ?


N'est pas vieux qui le veut, pas jeune qui le souhaite
Chacun subit son sort au hasard du destin
Sur les routes de vie, pas de ligne parfaite
Si ce n'est quelque part, un être qui tend la main


Oui, sur ce dur chemin tout hérissé d'épines
Tendues de fondrières ou vous pouviez tomber
Vous avez pu parfois, admirer l'églantine
Et voler au destin quelques félicités


Pourtant rien ne fut simple et rien ne fut facile
Même si maintenant vous paraissez tranquilles
Que d'espoirs déçus, que de rêves échappés
Que de moissons perdues, que de journées passées


Vous qui avez beaucoup encore a nous apprendre
Que vous seriez d'ici ou bien venant d'ailleurs
Vous avez dans les yeux une lumière tendre
Qui scintille et qui a, sa place dans nos cours.




-

La solitude


La solitude depuis des années
L'étouffait. Il voulait s'échapper
De cette tourmente perpétuelle
Qui le tenait sans pitié en attelle.
Il souffrait de ce continuel silence


De cet isolement, de l'absence
D'affection, d'amour, de vie
Ressentie dans cette prison bâtie graduellement au fil des années


Et l'empêchait de jouir de sa liberté.
Il était temps de briser cette pénible quiétude,
d'abandonner ce terrible châtiment qu'il s’était imposé.



Il comprit qu'il ne devait plus s'isoler
Et laisser filtrer dans son cœur
Les sons mélodieux du bonheur qui étaient à sa portée.

L'esprit allégé, le cœur soulagé, il choisit

De respirer le parfum de la sérénité
Dans la foi, l'amour et la liberté.




Qu'apportes-tu ô! solitude
Aux êtres seuls et sans amours 
  Un devenir d'incertitude  
Où les âmes pleurent les jours

   Dans la cité une âme errante  
Sur un trottoir quête un regard
  Le sourire d'une passante
 Une rencontre du hasard   

  Victime de désespérance   
L'être a besoin de réconfort  
 Un espoir doublé d'une chance 
 Plus convivial serait son sort   

Autour de lui l'indifférence 
 Un égoïsme délirant 
Se meurt ainsi dans l'innocence  
Un sentiment bien encombrant  
  
 Que fais-tu là ô solitude  
Un cœur se bat presque ignoré 
  Au milieu de la multitude  
Il ne peut être qu'égaré    

Offre lui donc une présence
  Et chasse en lui de vieux démons 
 Qu'un jour alors en confiance
  Ce cœur entende, nous t'aimons .