Translate

dimanche 25 juillet 2021

Je parle seul



       Je vais seul apaiser parce que n’est pas fou qui parle seul, qu’il faut bien du temps perdu pour trouver sa liberté, à l’intérieur des mots et des mots perdus pour retrouver son temps.

Mes nuits sont égales à mes jours, cimentées de défaites et d’humiliations sans témoin. Il faut bien un jour ou l’autre, faire le point, tenter de se regarder en face sans alibi ni circonstances atténuantes….

Je dois paraître compliqué et bien sensible, mais je vous rassure je ne larmoie pas….

   Je suis assez lucide pour demander mon dû humain, un peu d’écoute, de compréhension et de compassion, un peu de ce qui naguère fait notre lot commun, un regard, une oreille, une main tendue et au-delà de la bonté, ce regard, de la sympathie dans mon oreille, de la chaleur dans cette main et des mots tremblants qui pansent les blessures.J’ai aussi des sourires de joies, de liesse, de fraternité, de communauté, j’entends encore les cœurs battre ensemble…

C’est que je dois bien vous l’avouer, j’ai aussi bien de mauvais souvenirs, des cauchemars, des sœurs froides, j’ai vécu un temps mémorial si long !!

Même si ma jeunesse fait illusion à cause de l’espoir qui rend jeune, j’ai des siècles d’un fardeau sur les épaules, il nous est commun, familier et quotidien, c’est de lui que j’aimerais me défaire en le partageant avec vous enfin ….


mardi 20 juillet 2021

La vie un long chemin,

 



La vie un long chemin,

 

La vie est un long chemin,
Parsemée d'embuche et de bonheur,
Nous, nous sommes des pèlerins,
Qui attendent leur heure,
Si nous nous écartons du sentier,
Pour de nouvelles aventures,
Nous pouvons facilement le retrouver,
Lorsque nous seront plus mûrs.
C'est un parcours sans fin,
Mais pas sans difficultés,
Il faut repartir au petit matin,
Pour ne s'arrêter qu'à la nuit tombée.
Heureusement il y a la joie,
Cacher dans le paysage,
Qui, on ne saurât jamais pourquoi,
Nous rends de plus sages.
Si quand la fin approche,
Nous nous sentons tous épuisés,
Que les main dans les poches,
Nous n'arrivons pas à avancés,
Il ne faut pas perdre espoir,
Mais continuer la danse,
Regarder dans le miroir,
Pour voir notre descendance,
Leur passé le fardeau,
Ô combien difficile,
A porter sur leurs dos,
A ses êtres si fragiles.

Ecrire ces quelques mots !
Pour taire ma souffrance.
Ce qui n'est pas nouveau,
Mais brise enfin ce silence.
Ecrire en quelques vers,
Cette troublante peine qui m'envahie.
Essayer d'effacer cet univers,
Tout plein d'ennuis et d'ennemis.
Ecrire cette poésie,
Qui apaise tant mes cris.
Cruelle et triste vie !
Qui hante chacune de mes nuits.
Ecrire à l'encre de ma haine,
De mon désespoir et de ma peine,
L'espérance d'une vie nouvelle,
L'abolition de celle-ci, si cruelle.

Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer. La vraie vie ! Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une dette à payer. Et alors, là, la vie allait commencer ! Jusqu'à ce que je me rends compte que ces obstacles étaient justement ma vie.

 

 


samedi 17 juillet 2021

Solitaire

 




Quand je me dis le soir sous mon toit solitaire,
J'ai fait ce jour encore le bien que j'ai pu faire ;
Mon cœur s'épanouit ; j'éprouve en un tel instant
Une céleste joie, un saint ravissement ;
Et ce plaisir divin souvent se renouvelle ;
Le temps n'en détruit pas le souvenir fidèle,
On en jouit toujours ; et dans l'âge avancé,
Le présent s'embellit des vertus du passé.
Du temps, vous le voyez, j'ai senti les outrages ;
Déjà mes yeux éteints sont chargés de nuages ;
Mon corps est affaissé sous le fardeau des ans :
Mais, sans glacer mon cœur, l'âge affaiblit mes sens ;
J'embrasse avec ardeur les plaisirs qu'il me laisse.
De cœurs contents de moi j'entoure ma vieillesse ;
Je m'occupe, je pense, et j'ai pour volupté
Ce charme que le ciel attache à la bonté.

---------------

Libre de penser, de rire et d'aimer,
Profiter des secondes de bonheur,
De paix, de joie et savoir décider,
Sans aucune crainte et sans peur :
Savoir dire non, oser et choisir,
Il suffit de si peu de chose,
Un peu de courage si j'ose.
La vie n'est pas toujours facile,
Mais il suffit de redresser la tête,
D'affronter certaines adversités,
Avec beaucoup de sincérité.
Suivre son cœur, ses pensées,
Ses choix et ses propres idées.
C'est alors et seulement ainsi,

Que l'on devient acteur de sa vie.
Il faut dans la vie savoir aussi,
Tendre la main à qui en a besoin,
Sans espérer un retour... ni rien,
Juste se dire que c'était bien.
Alors s'installe l'harmonie avec soi-même,
Et ainsi le monde parait presque parfait !

---------------

Ici-bas, oh ! vraiment c'est une étrange chose :
Quand on souffre le plus, on prend un air joyeux ;
Quand on porte en son sein le cœur le plus morose,
On met, pour le cacher, un sourire en ses yeux.
De sa peine chacun meurt, et personne n'ose
Ôter à son chagrin son voile insoucieux ;
Homme, on veut être gai comme un enfant bien rose,
Et l'on refoule en soi sa douleur de son mieux.
Dans ce monde d'oubli, voilà, voilà l'usage !
Mais qu'on n'aille donc pas nous juger au visage,
Ni prendre pour du vrai tout ce clinquant moqueur !
Comme un arbre fleurit et verdit à l'écorce
Quand son vieux tronc creusé penche et tremble sans force,
On sourit au dehors, et l'on est mort au cœur.

samedi 3 juillet 2021

Les mots des maux

 




            La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. Ce besoin de mental ainsi que de temps prennent le contrôle de votre vie et s’installe la souffrance et le chagrin.

            L’instant présent est parfois inacceptable, désagréable ou affreux. Ta douleur du passé, comment la dissiper de ce corps en souffrance. Qu’advient-il du corps de souffrance lorsque nous devenons suffisamment conscients pour rompre notre identification à celui-ci.

            Mais sans le sens du temps comment pourrons nous fonctionnés dans ce monde ? Il n’y a plus d’objectifs à attendre. Je ne saurais plus qui je suis puisque c’est mon passé qui fait ce que je suis aujourd’hui.

            J’écris pour dire que je vais mal, décrire ce qui me blesse, ce que je blâme, parler de ce qui m’est agréable…J’écris quand ça ne va pas bien lorsque je dois me confier, quand j’ai besoin de parler sur le papier.

           J’aurais voulu dédier ces mots, des mots parfaits, des mots tendres, ces mots qui touchent sans pour autant blesser, ces mots qui retrace le chemin de mon cœur.

           Pour finir, je n’ai à retenir que les maux, ceux que j’avais emprisonnés à qui j’avais interdis d’aimer, des mots pour lesquels je souffrais.

          Tant de sentiments me parcourent, avec tant de vivacité, mais tout cela je le garde pour moi, avec tous mes efforts, ils restent enfermés en moi, ils deviennent agonie, et à l’ombre des regards Et comme depuis toujours, un jour passé.

         Bien souvent lorsqu’on est mal, on veut à la terre entière, on se réforme, on souffre en silence, on voudrait crier sa douleur, on se ronge, on se morfond, on s’éteint.

         C’est ce qui m’est arrivé à une certaine époque. Puis viens l’accalmie, on réfléchit, on scrute son intérieur, on décortique, on analyse, on jette et on renouvelle. On élimine et on remplace, bref, on fait ce que l’on peut pour grandir, s’en sortir.

         Le chemin que j’ai pris devant la souffrance, est celui qui me ramènerait vers les autres, tous les autres, vous aussi vous en faites partie. C’est alors qu’on remercie la vie de nous avoir donner une épreuve à surmonter. On se sent partie intégrante d’un monde auquel on s’était soustrait un temps et c’est l’aide que l’on apporte aux autres qui nous aide aussi, c’est un échange d’amour en retour. Pour moi ce fut une grande joie de savoir que je pouvais tendre la main et que je pouvais accompagner des cœurs en souffrance. Je suis convaincu que c’est dans le don de soi, dans l’ouverture, qu’on peut trouver la sincérité et la paix.