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mercredi 18 juillet 2018

Le découragement



Le découragement est beaucoup plus douloureux que la patience.
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Ils me l'ont dit : parfois, d'un mot qui touche,
J'ai réveillé le sourire ou les pleurs,
Quelques doux airs ont erré sur ma bouche,
Sous mon crayon quelques mots de valeurs.

Ils me l'ont dit ! connaissent-ils mon âme,
Pour lui vouer sympathie ou dédain ?
Non, je le sens, la louange ou le blâme
Tombe au hasard sur moi en vain.

Ah! si mes paroles ont briguées leur estime,
C'est que la mienne a passé mes efforts ;
Car ma vie n'est qu'une lutte intime
D'ardentes pensées et de frêles accords.

Bruits caressants de la foule empressée,
Oh ! que mon cœur vous compterait pour rien
Si je pouvais, seul avec ma pensée,
Me dire un jour : Ce que j'ai fait est bien !

Un jour, un seul! pour jeter sur ces pages,
Pour, à mon gré, répandre dans mes vers
Ce que je vois de brillantes images,
Ce que j'entends d'ineffables concerts !...

Un jour, un seul !... mais non, pas même une heure !
Pour m'épancher, pas un mot, pas un son ;
L'esprit captif qui dans mon sein demeure
Bat vainement les murs de ma maison.

Ainsi s'accroît la flamme inaperçue
D'un incendie en secret allumé :
Lorsqu'au dehors elle s'ouvre une issue,
C'est qu'au dedans elle a tout consumée.

Puisqu'après moi rien de moi ne demeure !
Penser ! souffrir ! sans qu'il en reste rien,
Sans imposer, avant que je ne meure,
A d'autres cœurs les battements du mien !...

Sons enchantés, qu'entend ma seule oreille,
Divins aspects, rêves où je me plus,
Vous, qui m'ouvrez un monde de merveille,
Où serez-vous quand je ne serai plus ?

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jeudi 7 juin 2018

Le silence de la mémoire




                                             Ma sœur,
       Il y a des maux sans mots. Un silence sans paroles ...Et surtout des pensées qui vous pénètrent...Des souvenirs que l'on voudraient partager. Mais rien ni fait...Le mal est présent il faut, en acceptant cette réalité implacable que rien ne peut changer. Tu t'éloignes de plus en plus.
      Dans ce silence et dans le noir qui deviens ta propre inconnue il y a des trous dans ta mémoire...Tu te sens seule et perdue ma sœur. Comment peut-on passé dans l'oubli ? Tes souvenirs se sont effacés, je ne vois que le silence dans ta mémoire, même ton regard est devenu vide. Je voudrais tuer cette maladie qui tient ta vie en sursis. Je voudrais revoir ton sourire comme auparavant. Et pourtant lorsque je te parle, un léger sourire apparaît et tu me tends les mains et nous nous embrassons ...ce moment est merveilleux, en toi, il me semble, des éclairs de souvenirs apparaissent, mais très vite ils se dissipent. Vers toi je revenais et je te voyais retomber dans une torpeur, ce dédale du silence, tu sombrais à l'évidence dans les méandres de l'oubli où tu vis maintenant.
Toi, qui ne me reconnais plus, Je repense aux années trop courtes et trop vite passées, souviens-toi pourtant de nos tendres années où nous partagions nos jeux et joies. Je voudrais revoir ton sourire comme avant, mais cette maladie nous a volé nos plus beaux souvenirs, tout est devenu néant... j'aurais eu tant de choses à dire avant qu'on ne tourne tristement cette page.
            Je te vois souffrir et cela me fait tellement mal que je n'ai plus que des larmes dans mes yeux. De toute mon âme, je fais ce vœu, qu'un jour lorsque nous nous retrouverons ensemble assis auprès de maman, alors, peut-être tu me reconnaîtras ?

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lundi 4 juin 2018

Lettre à ma maman


04 Juin 
Lettre à ma maman,
Maman,
                                Aujourd'hui je vais à ta rencontre.
Que le temps passe vite, voilà déjà 13 ans que tu es partie et c’est maintenant que j’aurais besoin de toi, malgré moi j’ai continué à vivre comme tu me la toujours inculquée, le temps qui passe ne comble pas ton absence, tu me manques tellement. L’incomblable vide que tu as laissé.
Hélas je me contenterai d’écrire ces quelques lignes empreintes de chagrins qui consument mon cœur.
Tu es partie en ce jour de la veille de mon anniversaire, tu n’as pas attendu ce moment, celui ou à ton habitude tu te faisais un grand plaisir de me le souhaiter, tu aurais voulu et je le sais, voir ce fils qui à toujours eu un grand amour pour toi, j’étais à tes côtés et j’attendais que tu te réveilles, mais le mal t’a emporté, le moment de partir était arrivé. Pour nous tous, tu avais dans ton cœur des trésors de tendresse et de patience, rien ne te rebutait, au contraire, plus la tâche t’était difficile mais plus tu t’y accrochais. Toi qui savais être dur et tendre à la fois, malgré nos querelles, tu savais nous pardonner, nous tes enfants rebelles.
                                    Je sais que tu nous as aimé !!!
Nous voilà encore aujourd'hui orphelin de notre mère bien aimée, si tu savais, la douleur de te voir partir, de te voir ainsi sans pouvoir rien faire, rien dire. Tu savais comment faire, toi, pour enlever la tristesse et redonner le sourire !
Je reviendrai sur cette plage ou tu es partie comme tu le souhaitais, pour ton dernier et ultime voyage. Mais bientôt, maman je te rejoindrai et je te raconterai mon existence, ensembles nous raconterons nos souvenirs et les moments passés à vivre côte à côte. Tu as été cette étoile qui nous à guidés sur le chemin de la vie, tu nous appris tellement de choses dont le plus extraordinaire c’est l’amour.
Merveilleuse et adorable Maman que tu étais !! ma source d'amour, de rire, de complicité, de confiance. 
A tout jamais, tu resteras ma plus belle pensée.
N'oublies jamais que je t’aimerai et ce pour l’infini. 

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mercredi 16 mai 2018

L'existence





              J'ai plus de passé que d’avenir !!
Un jour je m'en irais sans avoir tout compris, avec cette idée que la vie n'était qu’illusion !
Le passé n'étant plus, l'avenir n'est que perdu.
On ne peut décider du sens de sa vie, à la rigueur, on peut modifier ses comportements, mais non le sens de ceux-ci.
Certes, on est pas plus libre dans la mesure où sa vie demeure enfermée dans toutes sortes de contraintes, mais on peut, et en un sens on doit, fixer le sens de sa vie, même si on essaie d'échapper à cette condamnation de façon illusoire.
Mais la vraie vertu est mon but ainsi que mon désir, quoi qu'on die, du bien de mon amie je veux faire le mien.
Mais je perds le plus précieux, de l'homme perdu que j'étais, je ne vois que ma perte mémorable.
La raison ne sut jamais rien voir de la fin de mon existence.
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jeudi 19 avril 2018

La recherche de la vie






    Rendu à la fin de ma vie, j'ai cherché à savoir à quoi sert la vie ? 

       J'ai cherché dans la religion et les livres, dans l'entourage de mes connaissances. J'ai cherché de toutes les façons, j'ai même cherché les façons de chercher.
      Un beau jour, j'ai trouvé sans chercher. J'avais cherché trop loin, à l'extérieur, dans les autres. J'avais cherché l'impossible pour m'apercevoir qu'il n'y avait rien à trouver.  
       On la possède tous à l'intérieur de nous.
      Maintenant que je sais : que la vie est faite de petits et de grands moments présents, que le passé n'apporte rien, que l'avenir me fait parfois souffrir d'angoisse et d'insécurité, qu'on a pas besoin de voyager dans les astres pour être heureux sur cette terre, que la bonté et la simplicité sont essentielles et que pour rendre les autres heureux, je dois d'abord l'être, qu'on peut aider les autres, surtout par l'exemple et le rayonnement, que l'acceptation est un gage de bonheur, que la réponse vient du même endroit que la question, que je vis.
              Alors maintenant, je vis tout simplement !

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mardi 17 avril 2018

Emotions






La réalité de la vie


          Nos sensations ne nous mentent rarement, quand elles parviennent parfois à nous faire comprendre une multitude de choses que notre raison ne veut pas toujours entrevoir… Quand par le passé, chaque moment ensemble était un moment de plaisir, de bonheur simple, désormais, sans réellement savoir pourquoi, je ressent comme un malaise. Il y a des silences qui deviennent gênants, des rires qui sont moins sincères, le sentiment que quelque chose a changé…
Quelques fois cela est dû à ce qu’une personne change, qu’on ne se comprend plus…
              S’il n’y a pas d’émotion, il n’y a pas de souvenirs. 
     Quand le cœur s’en va, il est bien difficile que le souvenir demeure et pourtant !!!

        Les seules choses qui nous restent sont la tristesse et l’incompréhension…

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mercredi 4 avril 2018

Le souvenir de ma mémoire,






Le souvenir de ma mémoire,

      La mémoire contient aussi les souvenirs, ceux qui sont gravés en nous.   
     J’entends, lorsqu’on en parle, le son des mots qui les expriment ; mais le son des mots, c’est une chose, les idées qu’ils signifient, c’en est une autre.

     Tous ceux-ci, je les garde dans ma mémoire et je me les rappelle ; J’ai donc le souvenir d’avoir souvent compris ces choses, et à les démêler et de les comprendre, je les range dans ma mémoire afin de me souvenir plus tard que je les ai comprises aujourd’hui.

    Il me souvient d’avoir été joyeux sans que je le sois de nouveau, j’évoque ma tristesse sans être triste. Il n’y a rien d’étonnant, quand il s’agit d’émotions. Il serait ridicule de penser que ces choses se ressemblent, pourtant elles ne sont pas de tous point dissemblables.

   Voyez, c’est de ma mémoire que je tire la distinction entre ces quatre émotions : le désir, la joie, la crainte, la tristesse. C’est là que je trouve et de là que tire tout ce que je dis.

   Peut-être le souvenir ramène-t-il de la mémoire ces émotions, mais alors pourquoi celui qui raisonne des passions, entre d’autres termes, qui s’en souvient, ne sont-ils pas à la bouche de la pensée, la douceur et la joie ou l’amertume de la tristesse ?

   Est-ce en cela que différeraient des choses qui ne sont pas tout à fait semblables ? Qui en effet, aimerait à parler de ces émotions, si, toutes les fois que nous nommons la tristesse ou la crainte, nous devions être en proie à ces sentiments ?

   Pourtant nous n’en parlerions pas, si nous ne trouvions dans notre mémoire, non seulement les sons qui composent ces mots, selon l’image gravée en nous, mais encore la notion même des sentiments qu’ils expriment.

   Pourtant si son image n’était pas là, dans ma mémoire, je ne saurais pas ce que je dis !
   Est-ce par son image qu’elle est présente par elle-même, et non réellement ?

   La vie est un bien perdu pour celui qui ne l’a pas vécu comme il l’aurait voulu.
   On ne vous perd qu'en vous abandonnant, et ceux qui vous abandonnent, ou vont-ils, ou fuit-ils sinon la sérénité..
Je disais à mes amis " Qu'aimons-nous, si ce n'est que la beauté intérieure ? Qu'est-ce qui nous attache à ces personnes que nous aimons ?" 

   Telles sont mes pensées que voulait mon cœur misérable, lourd des plus mordants soucis, où me jetaient la peur de la mort et ma vaine recherche de la vérité …

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dimanche 4 mars 2018

Mes mots ?




        J'écris pour dire que je vais mal, décrire ce qui me blesse, ce que je blâme, parler de ce qui m'agresse. J'écris quand ça ne va pas bien, quand je dois me confier, quand j'ai besoin de parler sur le papier.
      J'aurai voulu dédier ces mots, des mots parfaits, des mots tendres, ces mots qui touchent sans pour autant blesser, ces mots qui retracent le chemin de mon cœur.
     Au final, je n'ai su retenir que les miens, ceux que j'avais emprisonné, ceux à qui j'avais interdis d'aimer; des mots pour lesquels je souffrais.
    Tant de sentiments me parcourent, avec tant de vivacité, mais tout cela je le garde pour moi, avec tous mes efforts, ils restent enfermés en moi.
    Ils meurent en silence, près de moi, ils deviennent agonie, et à l'ombre des regards,
   Et comme depuis toujours, un nouveau jour passe, et comme depuis toujours, il n'y aura jamais assez de mots.
   Si seulement il existait des mots, qui sauraient me raconter, je trouverais les plus beaux, ceux qui ne peuvent rien briser.
  Je les placerais devant moi, sur une tendre mélodie, ils s'exprimeraient ce que moi, je n'ai encore rien dit.
 Pourquoi donc cette solitude, d'un cœur qui a tant souffert, vient blesser les habitudes, comme si elles ne savaient que faire.

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