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jeudi 20 septembre 2012

La plume de la vie





Celui qui a reçu pour don la faculté
D'évoquer en poèmes les choses de la vie,
Perçoit le monde avec une sensibilité
Qui souvent le tourmente et toujours le grandit. 

Si, au gré des chagrins ou de la fantaisie,
La poésie, maîtresse de l'inspiration,
Lui arrache parfois quelque trait de génie,
Elle lui est un refuge, une consolation.

Une idée qui m'assaille et s'impose, essentielle,
M'investir toute entier, bercer mon émotion ,
Un jour, j'ai ressenti ce besoin, cet appel
Laisser monter en moi, source de sensations.


De cet élan de l'âme, suivre le mouvement,
Susciter l'impression et m'y abandonner.
Puis, d'un jet, sous ma plume les concrétisant,
Transcrire les premiers vers dans leur intensité .

lundi 14 mai 2012

Soleil




Soleil, tu es l'œil   du monde, tu es l'âme de tous les mortels.
C’est toi qui soutiens le monde, c’est par toi que le monde est éclairé !
De tes rayons, ceux-ci échauffent, il en est qui brûlent ; ceux-là tonnent sous forme de nuages ; les-uns éclairent, les autres se répandent en averses.
Tu illumines de tes rayons la terre et ses continents ; tu parcours seul, ta splendide carrière.
Si ton lever ne venait apporter ta lumière au monde, nos yeux seraient aveugles, et les êtres doués de raison ne pourraient marcher dans les voies du juste, de l’utile et de l’amour.

Tu es le cygne du ciel, le nourricier, l’astre aux mille feux, le secourable ; tu es le dieu à la chevelure de rayons, à la course rapide, le destructeur des ténèbres, le dieu aux coursiers verts. Tu es le père du jour et le dispensateur de toutes choses.


mardi 10 janvier 2012

Morosité





Ma plume n'écrit plus
mes rêves ne se montre plus
mes pas se mêlent a mon passé
distant et fragilisé
mon cœur ne veut plus rebondir
mes armes, ma carapace se tire
Les rires se sont tus, les sourires s'effacent
Les humeurs hautes en couleur se fâchent
Les facéties et les farces prennent la fuite
Et font place à la morosité heureuse de prendre suite.
Mais il est révolu le temps des humeurs en couleur
Elles sont en noir et blanc bien démunies de saveur
Elles apparaissent maintenant sous un angle tant aigu
Que l'épeire aurait peine à jeter son dévolu.
Les rires et les joies de la jeunesse fougueuse
Ont pris la clef des champs auprès d'une mer houleuse
Pourra-t-on entendre parfois, encore le cliquetis facétieux
Qui décorait nos chaumières et irisait nos vœux ?