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mardi 28 mars 2017

Le temps perdu




        Je me vois lentement dans ce miroir du temps, j’ai eu un jour vingt ans, et au fil du temps, une vie bien remplie avec un peu de nostalgie. La sagesse de mes années qui m’ont fait découvrir tant d’horizons et surtout d’avoir cru à un avenir et d’en prendre le temps de le vivre.
        Et que passent les ans, mes premiers cheveux blancs, avec cette envie de voir au fond de moi et de profiter de ce temps.
       L’avenir qui se défile sans savoir quand il s’arrêtera, ces moments de vie trop courts,
      Le temps passe trop vite, mais jamais comme il faut, les épreuves s’étirent à l’infini…
      Quand on prend trop de temps pour se plaindre, on finit toujours par en manquer pour apprécier nos bonheurs.
     Il faut se rappeler qu’hier est parti pour toujours, demain ne viendra peut-être jamais, seul aujourd’hui nous appartient.
     J’ai beau tuer le temps, c’est lui qui finira toujours par m’enterrer.
     C’est vrai que le temps perdu ne revient pas, mais il n’est jamais perdu quand on le garde dans ses souvenirs.
     L’avenir est un présent à venir ou je devrais saisir l’instant qui passe.
     Le temps est à l’amour ce que le vent est au feu, il éteint les petits et ranime les grands.
                  Il ne pardonne pas ce que l’on fait sans lui.


samedi 25 mars 2017

L'heure





L’heure change ?
Dormir une heure de moins ou bien une heure de plus, qu’importe !
Est-ce ma peur de demain, est-ce l’heure ?

                               Tout glisse dans le temps le ciel, la mer et la terre. Chaque jour, le passé revient à travers ces heures, qui jamais ne s’effaceront du temps. L’heure n’est rien, mais je m’aperçois que celle-ci est toujours présente pour nous rappeler que notre existence n’est que temps.
J’ouvre la porte de mes souvenirs, mais il est impossible de faire marche arrière, mon âme ressemble à une page déchirée
Je regarde le temps passé à petit pas, le printemps voit le jour et prend place à l’hiver, que devient cette fraîcheur pour repenser aux heures dans laquelle, nous avions mille souvenirs. Bien sûr nous grandissons par notre entourage, mais il est temps de s’avancer dans notre avenir, qui hélas est bien de courte durée pour moi. Mais je dois démontrer que j’ai force de résister et prêt à affronter le temps jusqu’à ce qu’a mon dernier au-revoir !
A l’aube, la lumière pourrait s’éteindre et l’heure n’y changera rien, je marcherais dans l’inconscience et la quiétude de mes souvenirs, au bout de cette pensée il me faudra oublié l’heure qui passe.
Pourquoi faut-il que les heures marquent nos vies ? Nous savons que tout cela nous mènera à notre destinée !!!
Avant de fuir cette absence, je ferai un dernier signe de la main à cette heure qui ne cesse de me poursuivre !
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mercredi 8 mars 2017

Passe le temps !!!



Le temps qui passe
Creuse rides et sillons
Dans les prés, dans les montagnes et sur nos visages.
Le temps qui passe
Courbe les droites les plus fières
Et alourdit nos pauvres vertèbres.
Mais regarde au fond de tes yeux,
Une étincelle sommeille,
Le temps passe trop vite.
Le temps est menteur,
Il ne donne jamais la bonne heure.
Le temps est assassin,
Il tue les lendemains.
Mais le temps offre un avantage,
Qu'on appelle Le privilège de l'âge,
Enfant, je suis ignorant,
Adulte, je chemine en balbutiant
Et à l'orée de ma vie, je savoure à l'infini.
Mais jamais comme il le faut.
C'est un chronomètre incertain,
Qui nous prend en défaut.
Les épreuves s'étirent à l'infini,
Les bonheurs passent, secondes de folie
Et il ne nous reste qu'une poignée de sable pour vivre notre vie.
Le temps court après le temps,
Mais il nous joue des tours,
Il fuit, comme un oiseau dans la nuit,
Il s'écoule entre nos doigts gourds,
Ses grains alternent les jamais et les toujours
Le temps court et ne nous laisse aucun sursis.


A toi maman










Mars 1917 / Mars 2017

Maman,
Cette année tu aurais eu cent ans,
Je vais souvent te voir au grès des vagues lorsque je me vais au bord de la mer, et je me rappelle à ce souvenir.
Un soir, à la fin du printemps, tu nous as quittés, après tant de souffrances,
Ce fut pour toi une délivrance, et pour moi, un tel chagrin, une intolérance.
Le temps qui passe ne comble pas ton absence, tu me manques tellement,
Je ne t’oublierais jamais.
A ma manière, j’évoque ton souvenir.
Tu es si vivante dans mon cœur et mon esprit,
Que dans mes rêves, tu es près de moi,
Et tu viens souvent me dire :
 "... je ne suis pas morte, la vie continue, tu vois bien ..."
Non tu n'es pas morte
Je le sais bien !
Bien vivante dans mon cœur,
Cette idée m'apporte un peu de douceur, et me remplit d'espoir quand vient le soir.
J'espère Maman, que parmi les étoiles, tu as enfin trouvé le bonheur que tu méritais sans égal
Après une dure vie de souffrances et de labeur.
A toi ma maman,
Je dédie ces quelques vers qui s'envolent vers toi là-haut
Et viennent te dire tout haut
Ce qu'il ne m'a pas été possible de te dire plus tôt.
Je t'aime Maman
Tu me manques tant.