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jeudi 9 octobre 2008

libre de penser


libre de penser de rire d'aimer

profiter des secondes de bonheur

de paix de joies avoir décider dire non

oser choisir entreprendre bâtir

il suffit de peu de chose alors un peu de courage

la vie n'est pas toujours facile

mais il suffit de redresser la tête

d'affronter les épreuves avec sincérité

suivre son coeur ses choix c'est seulement ainsi

que l'on devient acteur de sa vie

et il faut aussi savoir tendre la main à celui qui en a besoin

sans espérer un retour

juste se dire que c'est bien

alors s'installe l'harmonie avec soi-même

et le monde parait presque parfait..

la vie continue





Ce que j'ai appris chez moi et par les rencontres de ma jeunesse, c'est le sens des autres. Ils ont mis en moi une chose : l'amour de soi, des autres. Mais là, je parle des gens qui m'ont fait ce que je suis.
Je me suis découvert toujours et a travers les autres. Ils voyaient en moi des choses que j'ignorait moi-même ou qui confirmaient mes intuitions personnelles.
- La vie prend forme et va faire de vous une personne unique . L'ennui n'est pas fatalement bénéfique ! et à vrai dire l'ennui, m'ennuie.
- Le rire n'est pas quelque chose à deviner: on doit le faire éclater, il a une force d'évidence . Mais la leçon qu'il y derrière, elle, est à deviner. On n'explique rien . Riez, mais, vous verrez qu'au bout du rire il y aura de l'émotion. On dit " pleurer de rire" ou " pleurer de bonheur". C'est très mêlé tout ça, simplement de l'humanité. Mais ne dramatisez pas trop, parce qu'on put sourire aussi.
- le divertissement, ce n'est pas un refuge, c'est un dosage entre les contradictions qui sont au coeur de la vie humaine.
J'aime les personnes ambigues parce qu'il faut toujours tenir compte de la face cachée.
On ne sait rien des gens, on ne peut pas en faire le tour, les expliquer. C'est pour cela qu'il faut être tolérant.
Je ne peux pas être dans le jugement.

autrement




Savoir attendre
sans vouloir tout comprendre
Savoir hurler
sans pour autant se résigner
Savoir pleurer
sans pour cela désespèrer
Essayer d'avancer
pour ne pas retomber
Essayer d'oublier
pour ne pas se noyer
Essayer d'espèrer
pour ne pas se révolter
Laisser couler son coeur
comme s'ouvre une fleur
Laisser sortir son âme
comme s'élève une flamme
Laisser renaître la vie
comme pousse l'épi
Regarder l'horizon
pour une autre ascension
Attendre un navire
pour un nouvel avenir
Guetter l'espèrance
pour une autre naissance

S'avancer



S’AVANCER


Le regard aux aguets et la main qui ne touche
Que le bord des regrets qui dans l’aube s’accouche ?
S’avancer sans pouvoir s’avancer dans les ans en cherchant son chemin.
Chaque jour s’égrenant avant d’en voir la fin
surprendre le passé
Et à coup de mouchoir se savoir oublier
Scruter dans le ciel pour avoir la réponse
À ces jours de fiel qui les espoirs défoncent


S’avancer le pas sûr
dans d’aveugles instants
Tout droit vers l’âpre mur où s’essouffle le vent
Où gisent les destins déjà veufs dans le jour ?
Ou coule le chagrin en fleuve sans retour ?
S’avancer et savoir ne pouvoir infléchir
Le rebord du trottoir de son morne avenir
Mais aussi que le temps ne relâche ses griffes
Que sous la faux sans dent qui de la vie biffe ?
S’avancer sans traîner mais espérant toujours
Un moment de clarté où pointera le jour
Celui ou sans contrainte et la lippe joyeuse
L’amour en complainte chantera sa berceuse


S’avancer sans se taire éveillant les regards
Mains grandes ouvertes pour cueillir au hasard
Un mot qui encourage à poursuivre la route
Un sourire au passage ensablant tous les doutes


S’avancer encore et toujours

mercredi 8 octobre 2008

Le chemin du passé






Sur le chemin des pas perdus de mon passé je regarde autour de moi ; rien n'a changé


Il n'y a que moi qui ai vieilli avec les années


Je marche là où mes ancêtres se sont dit des mots d'amour, l'endroit de leur premier baiser sous le vent de l'été quand ils ont dû se dire "je t'aime". Dans les flots de leurs tendres années ils préparaient déjà sans le savoir l'arrivée de l'enfant qui rencontrera aussi dans sa vie l'être à aimer De leur union naîtra celui qui écrira l'histoire de ce temps où l'on disait "vous etes joli à croquer" Lui disait "mon cœur battra chaque soir rien que pour vous jusqu'au dernier jour...Pour vous je décrocherai la lune dans la nuit étoilée et je déposerai à vos pieds tout mon amour . Qui ne mourra jamais jusqu'à mon souffle dernier". Ces mots là ont disparus avec le temps... plus de discours...Le vocabulaire a changé ; on ne dit plus "tu" ni "vous"On ne prend même plus la peine de faire la cour c'est trop long, démodé et puis on s'en fouet alors on s'étonne que plus rien ne va ; c'est "j'ai flashé"Mais où sont passés tous ses mots doux que nos ancêtres utilisaient avec le verbe aimer


Le temps qui s'est avancé n'a rien laissé pour nous.

Une île






Tu es une île
Ton cœur un rivage escarpé troué de plages.


Ta vie la mer qui vient le battre et le lécher.


Tout est silence et mystère l’eau où tu nages.


Ton âme volutes d’un espoir rallumé
Tu es une île
Et je suis le voilier qui fait enfin escale.


Dans la passe sur la barrière de corail.


Il a jeté par tribord le fond de sa cale.


Et mouillé son ancre dans un lagon sans failles
Tu es une île
Ton sourire les subtils palmiers qui frémissent.


Ta peau le sable qui dort sous le soleil bleu.


Ton regard est lumière ton corps oasis.


Abrite la paix dans son anse havre heureux
Tu es une île
Et moi j’explore les collines de ta peau.


Je marche sur la mousse je lis sur tes lèvres.


Tel l’oiseau de mer qui vole toujours plus haut.


Je prends une à une les clés de ton univers
Tu es une île
Un joyau enfoui dans l’archipel de l’eau verte.


Tes yeux sont le phare de la rotondité.


Tes mains balisent un chenal de découverte.


Je me perds dans le méandre de tes sentiers
Tu es une île
Sur la route des cyclones voici l’abri .


La niche où tout se tait quand ça hurle dehors.


Dans la hutte les feuilles font un doux tapis.


Tu es la vie l’amour à la fin de la mort
Tu es mon île
En fond de baie le voilier gémit sur son ancre.


Le corsaire a jeté sac à terre harassé.


Il a posé la plume nimbée de son encre.


Quatre mains se sont nouées les corps embrassés

Corps malade


Corps malade


Une frontière étroite entre souffrance et espérance. Ouvre un peu les yeux, c'est surtout un monde de courage. Quand la faiblesse physique devient une force mentale. Quand c'est le plus vulnérable qui sait où, quand, pourquoi et comment. Quand l'envie de sourire redevient un instinct vital. Quand on comprend que l'énergie ne se lit passeulement dans le mouvement. Parfois la vie nous teste et met à l'épreuve notre capacité d'adaptation. Les cinq sens des handicapés sont touchés, mais c'est un sixième qui les délivre. Bien au-delà de la volonté, plus fort que tout, sans restriction. Ce sixième sens qui apparaît,c'est simplement l'envie de vivre.

Vieillir


Vieillir





Vieillir cela n'est rien, dites-vous ?
Mais quand jeunesse passe apportant les automnes.
Les rides crevassent la peau qui s'abandonne.
Les chemins se rallongent aux pieds affaiblis.
Les rêves sont songes dans le temps qui s'enfuit.
Les instants laborieux où l'aiguille cliquette.
Sur le mur tout cireux d'une cuisine blette.
Qui languissent le geste à l'aube du vouloir.
Ou pire encore reste, en déni de pouvoir.
Vieillir cela n'est rien, dites-vous ?
Mais quand l'automne passe et s'installe l'hiver.
Que l'envie trépasse en gommant le fruit vert.
Que bien souvent la tête s'engourdit au soir.
Tel début de défaite au rythme d'encensoir.
Que les mains trahissent laissant tout s'échapper.
Que les reins se raidissent vous laissant pleurer.
A ces jours déjà loin, où l'effort vous plaisait.
A ce goût de demain qui alors vous brûlait.
Vieillir cela n'est rien, dites-vous ?
Mais quand l'hiver se tasse sur les jours jaunis.
Que l'esprit se lasse d'ajourner son minuit.
Que plus personne ne vient pour tendre l'oreille.
A vos tristes refrains qui semblent tout pareils.
Et que vous ressemblez à l'horloge d'en bas.
Celle au cuivre fêlé qui chuchote tout bas.
Les derniers sacrements de son cœur qui s'endort.
De son pas hésitant pour le dernier accord.

la fin





La petite espérance, c'est la petite lumière qui brille au fond du coeur et nul au monde ne saurait l'éteindre.
Si ton coeur est brisé, malheureux, éperdu. Si ta vie est triste, monotone, sans saveur.
Si l'angoisse parfois et souvent te saisit, la petite espérance est là au fond de ton coeur qui va te permettre de remonter la pente.
Elle est le doux printemps qui surgit après l'hiver.Elle est la bonne étoile qui scintille dans le ciel.
Elle est le souffle du vent qui chasse les nuages.Si tu te crois sans force, sans idée, sans espoir, tout au fond d'une impasse, dans le noir d'un tunnel.
Si tu n'as plus le goût à rien ni même celui de vivre…la petite espérance est encore là au fond de ton coeur qui te donne du courage quand tout semble fini.
Elle est la goutte d'eau pure qui jaillit de la source, le bourgeon qui permet à l'arbre de reverdir, la clarté du jour là-bas au bout de la nuit.
Merci d'être toujours là ma petite espérance, tout au fond de mon coeur, ma merveilleuse lampe magique où je puise tous mes rêves, toi qui ne connais pas le mot FIN

le temps

Le temps est un enfant perdu ,Qui cherche son chemin.Le temps ne vieillit pas ,Il tourne la page des jours .Hier, aujourd’ui , demain .La fuite des jours n’est qu’illusion ,C’est nous qui passons ,dans le temps immobile .Que pouvons nous contre le temps ?Une seconde de plus et tout est aboli.Une seconde de moins et c’est tout qui recommence.
-

Jour


jour et jour
Quand le ciel sourit au matin ,
Quand la vie renaît de la nuit,
Quand les souvenirs ,héritages de la nuit,
S’effacent devant la vie ,
j’ai peur .
Peur du jour qui commence,
Peur de l’injustice , de l’ignorance ,
peur d’aujourd’hui , de la vie .
Peur de l’avenir , peur de mourir .
Chaque jour ,
Il faut recommencer,
Faire un pas et semer.
Chaque jour , comme hier ,
Apporte sa pierre ,
Chaque jour , une tâche à accomplir .
Un chemin à construire .
N’aie pas peur , porte ta pierre ,
Et ce jour qui renaît ,
Sera le premier .