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samedi 14 novembre 2009

arbitraire


C'est une expérience de plus en plus forte chez moi
ces derniers temps :
dans mes actions et mes sensations quotidiennes les plus infimes
se glisse un soupçon d'éternité.
je ne suis pas seul à être fatigué, malade, triste, ou angoissé,
je le suis à l'unisson de millions d'autres à travers les siècles,
tout cela c'est la vie ;
La vie est belle et pleine de sens dans son absurdité,
pour peu que l'on sache y ménager une place pour tout
et la porter tout entière en soi dans son unité;
alors la vie, d'une manière ou d'une autre forme un ensemble parfait.
Dès qu'on refuse ou veut éliminer certains éléments, dès que l'on suit son bon plaisir
et son caprice pour admettre tel aspect de la vie
et en rejeter tel autre,
alors la vie devient en effet absurde; dès lors que l'ensemble est perdu,

* tout devient arbitraire *

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Ami

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Ami, cache ta vie et répands ton esprit
Ce qu'ils admireront alors, ils ne sauraient le voir
aveuglés par cette image dans le miroir
si semblable à la leur, ils ne voient le prix
de ce rêve que tu offres à chacun de tes mots
Sois donc un mystère, derrière ta prose cachée
alors ils voudront savoir, ils croiront deviner
tu offriras d'autres songes, et ils seront bien sots.

Ils ne cesseront de te suivre, tu les fascineras
attirés par la lumière, ignorant la part d'ombre
et il en viendra encore, tu n'en sauras le nombre
mais du fond de la scène, tu les sentiras

Ami, si tu veux cette adoration sans bornes
garde-toi surtout de montrer les coulisses
soit cette icône sur qui la réalité glisse
Parade sous leurs yeux, accepte ta couronne

Prends-les par le cœur, serre-les sans relâche
emporte-les bien vite dans la ronde des images
Ils seront les prisonniers de ta création, ce monde
où les parfums, les couleurs et les sons se répondent...

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mardi 20 octobre 2009

Et pourtant


Inexorable temps
Qui jamais nous attend.
On aimerait pourtant
Juste prendre ce temps,
Le poser un instant,
Pouvoir vivre hors du temps,
Et sans être haletant
Se dire qu'on a le temps.
Tout se paye, mais comptant,
Nous laissant mécontent
De n'avoir pu autant
En profiter à temps.
Tant que l'on a le temps
Prenons donc notre temps
Petit enfant étant,
On conjugue ce temps
Disant souvent "attend !"
Pour n'être prêt à temps.
Adolescent étant,
C'est cool, on a le temps,
On travaille à mi-temps,
Que ça dure longtemps,
On aura tout le temps,
C'est ce que l'on prétend,
Mais s'écoule le temps.
Puis sénescent étant,
C'est un vrai passe-temps
Quand à plus de vingt ans,
Toujours à contre-temps,
On se souvient d'un temps
Qualifié d'antan.
Il n'est alors plus temps
De rattraper ce temps
Qui file tout le temps,
En prenant tout son temps
On en a plus le temps,
Inexorable temps
Qui jamais nous attend,
Quand il est enfin temps,
A jamais on s'étend.
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Le temps


On a si peu de temps


Il y a déjà longtemps


J'avais à peine dix ans


Et je courais tant


Pour arrêter le temps.


Il y a déjà longtemps,


J'ai eu vingt ans,


Et je pensais pourtant


Qu'il ferait toujours beau temps.


Il n'y a pas si longtemps


Que j'ai eu mes trente ans,


Et je me disais en ce temps


Que je mourrai dans pas longtemps.


Et quand j'ai eu quarante ans,


Je les ai chantés en dansant,


Je les ai dansés en buvant,


Je les ai bus en pleurant,


Je les ai pleurés en pensant


Que bientôt j'aurai cinquante ans.


Et puis j'ai eu cinquante ans


Et en regardant jouer mes enfants,


Je me disais que peut-être en partant


Je n'aurais pas soixante ans.


Mais un jour j'ai eu soixante ans


Sans avoir vu passer le temps,


Et je me suis dit que peut-être j'aurai encore le temps


De connaître mes petits-enfants


Que de dix en dix ans,


Je suis mort bien souvent,


Et je me dis souvent


Que je mourrai je ne sais pas quand,


Mais que je mourrai en pensant


Qu'on a si peu de temps.


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jeudi 10 septembre 2009

Amitié


L’amitié pour moi, c’est quelque chose de sacré, C’est un trésor qu’il faut conserver. On peut se passer de l’amour, Mais l’amitié il en faut toujours, A qui confier nos joies et nos chagrins, Si ce n’est à un bon copain, Et c’est merveilleux de se sentir indispensable, Quand lui vit des problèmes semblables, Mais l’amitié, c’est très rare, Et la vie parfois nous sépare, Mais jamais on oubliera l’ami, A qui on s’est confié, Mais on oubliera vite, L’amour qui nous a blessés.



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mardi 25 août 2009

Souffrance et combat



Il y a des souffrances à n'en plus finir
des combats par milliers à mener
de toute urgence, des priorités à définir
et tous les jours recommencer avancer

il y a tant à dire, de tellement de manières
toujours des mots à opposer à la réalité
qui se déchire de partout, tsunami amer
il faut courir, courir, surtout ne jamais arrêter
de dire, de faire... mais pourquoi faire ?

Aux mots succèdent les mots, qu'y entend-t-on encore
entre tant de mensonges, le vide et les excès
trop de causes, trop de sens, une seule vie un seul corps
Mais c'est un mal aujourd'hui de n'être que soi, il paraît

il faut être aussi ces enfants qui meurent je ne sais plus bien où
le monde est vaste, et il n'y a qu'une seule chaîne à la fois
un seul combat à mener pour le mener bien, dans ce monde de fou
où il est si dur déjà de diriger ses pas
loin de l'enfer, alors tant pis si ça ne suffit pas

Il y a une vie à vivre avant de pouvoir prétendre
sauver toutes celles là moins chanceuses, "avoir du cœur"
et si l'égoïsme est bien de ne pas entendre
l'appel, on peut aussi être appelé ailleurs
et si souvent il y a ce silence qui ne se rompt plus
en réponse à toutes les urgences
si facile d'entendre que ce n'est pas de l'indifférence
il suffit d'écouter au lieu d'imposer ses vues ses idéaux

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vendredi 14 août 2009

Le rêve en couleur



Rêve ta vie en couleur,
C'est le secret du bonheur
Le rêve va dans le sens de la vie
Il avance, il va, très vite il accapare notre esprit 
Et ne lui laisse aucun répit.
Il pénètre les profondeurs de notre sommeil
Il nous fait endurer les pires aventures
En entraînant notre subconscient à ses trousses
A des vitesses ou des lenteurs terribles 
Il nous fait découvrir des richesses fabuleuses
Lorsque au réveil on se retrouve 
Au même point que la veille au soir 
Sans rien qui nous rattache au passé de la nuit
Il suffit parfois d'un petit rien,
Une image, un son, une odeur,
Un changement de lumière,
Pour qu'un petit fil conducteur nous ramène
Vers le souvenir, l'inconnu, l'espoir, l'aventure
Vers la vie, sûrement, tout simplement !
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La Solitude


La solitude a remplacé l'absence

Quand l'absence a endurcie les cours

Le rêve a replacé la vie

Quand celle-ci s'est avérée dure par moment

Le silence a remplacé les mots

Quand les mots ne suffisaient pas pour 

convaincre

Le sourire a replacé les peines

Quand leurs cause n'envalait pas le coup

L'espérance a replacé les efforts

Quand les efforts n'arrangent pas forcément les 

choses

Mais l'optimisme a rencontré l'espoir

Et l'espoir a remplacé la grisaille

Afin de vaincre ce désespoir

Et pouvoir avancer encore.


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C'est l'égoïsme des incrédules


C'est l'égoïsme des incrédules
Des gens du crépuscule
Qui font que les gens sombrent
Dans les méandres de la pénombre

Le monde est bien trop cruel
La fin de ce règne n'aboutira pas en lueur
Les êtres sont trop pervers et sous tutelles
Qu'une liberté d'expression n'est point la leur

Cachés derrière ce rideau odieux
Lâches et sans convictions
Mais langues de vipère, ô mon dieu
Volent, fusent en continuité, qu'elle obsession...

Je suis las de ces gens
Je ne cherche plus à les raisonner
C'est peine perdue, je le sens
Alors ni ma main, ni mon cœur iront vers eux, j'ai signé

Je parle des gens qui font qu'on sombre...




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mardi 23 juin 2009

Le chemin


C'est tout un chemin, croyez-moi entre aujourd'hui et demain
à tracer patiemment, milliers de pas
- nulle dérive jamais ne mène à soi , nul destin ne s'offre à la main
qui se tend sans agir -
C'est tout un chemin à la lumière du désir pour vivre pleinement et pas
juste se regarder vieillir, souffrir et n'exister que par ça,
il faut le désir, croyez-moi et y succomber, et même en mourir
pourquoi pas ?
Pour en renaître vraiment soi c'est tout un chemin, et demain,
si tu le fais, tu verras :
ce n'était pas en vain ,mais par la lumière, ne te laisse pas éblouir
n'oublie jamais de t'appartenir
car il restera avant la fin bien d'autres chemins
à croiser, à parcourir
chaque jour a un avenir même le dernier, j'y crois
mais tant à vivre avant ça alors vivons, sereins
sans honte ni faiblir
Marchons, et nous verrons bien ce qui sera
sous la lumière du désir chaque jour renouvelé...

Hommage






Rendre à l'hommage ce qui n'était pas à prendre, continuer ses pas avec le reste en laisse, ambitions torturées envies dévorantes prétexte à être ensemble, ressembler exister dans d'autres yeux que soi. Prendre sa respiration, affronter replonger.

Etre soi, n'être que soi pas cet homme décédé
- qu'il repose en paix –
Ne pas piétiner son côté de la ligne de partage se croyant maître du paysage sans l'être même de ses propres émotions. Enoncer son nom puis le laisser à cette absence qui n'en sera jamais une dans les souvenirs, dans les cœurs, énoncer son nom puis se taire.
Le respect est la seule lumière qui vaille.



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lundi 25 mai 2009

Vivre avec bonheur


L'homme en exil est seul à jamais il n'a plus que le sommeil et le rêve en espérant que ces rêves au goût de fruit reviennent à chaque nuit.
Il vit sa solitude, il s'invente une route qui le reconduirait chez lui, qu'elle autre route pourrait le conduire à sa maison.
Il réalise que cette route imaginée a été un espoir une force gigantesque qui l'a tenu en vie jusque maintenant qui a fait que son sang ne se glaçait pas, ses mains gardaient leur énergie.
Il pouvait encore entendre les chants et les poèmes de lointains compagnons d'exil.
Il pouvait à son tour composer et réciter des chants de tristesse des poèmes connus de lui seul.
Mais de cet autre exil, qui n'ont été portés par aucun courant, de l'exil de ceux qui n'ont jamais rien perdu parce qu'ils n'avaient rien engendré des arbres déracinés n'ayant jamais eu de racines.
De cet exil qui en parle qui trouve les mots les gestes les regards qui font aimer et vivre avec bonheur

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lundi 18 mai 2009

L'homme


L'homme qui marche irrémédiablement seul
Sait pourtant que le silence n'existe pas, même ici.
Un échange nécessaire vital et joyeux,
Même si personne n'a jamais conscience de cette joie ,
Elle est là permettant le réveil d'un être humain.
Aux matins l'énergie nouvelle se manifeste
Elle fait que tout est encore possible.
Il rêve aux journées passées ,
il sait qu'une autre vie pouvait être vécue dans ces mêmes lieux .
L'homme n'est pas fait pour vivre en perpétuel étranger,
Ignorant des lieux qu'il habite,
Pourtant il s'est adapté et se plie aux exigences,
Il respire l'air nouveau et semble connaitre les chemins obligés,
Comme quelqu'un rompus aux échanges et aux devoirs,
Il est dans la foule comme un fils du peuple.
Il a l'apparence de la mémoire et de la connaissance
De l'amour et de la joie du pays ou il s'installe.
Il a l'activité et l'allant des ses nouveaux amis,
Il sait les gestes à faire, les paroles à dire,
Il sait les choses nouvelles de sa vie.

lundi 23 mars 2009

Il part



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Il part lui
il part loin
de ce monde fou
il va vers les nuages
récolter un peu de paix
d’amour et de rêves.
Il n’invite personne
il n’invite que lui-même
car il n’a que lui
et lui seul à inviter.
Il n’a que lui
et lui seul
à emmener
au sommeil
éternel
de ses maux.
Enfin une étoile
est tombée du ciel
et lui
le poète
il se noie
et flotte vague
dans le trop plein
de larmes
de ses propres mots.

jeudi 5 mars 2009

A mon ami



Mon ami
La générosité était bien ta vertu. La solidarité le partage, l'humanisme, la compassion sont quelques-unes unes de tes innombrables qualités.
Ta maladie fut longue. Elle nous permit de mesurer toute la générosité et la résignation de ton âme. Ta disparition demeure pour nous une perte considérable pour ne pas dire un désastre incomparable qu'aucun vocabulaire n'est en mesure de décrire et que toutes les plumes demeurent impuissantes a écrire
Sans crainte du lendemain avec des yeux parsemés de chagrin. La vie fut pour toi remplie de labeurs mais tu as travaillé avec tout son ardeur.
Tu étais si proche Tu es maintenant si loin L'espace d'une seconde A suffit pour que tu partes
Nos cœurs brisés Nos larmes séchées N'ont pu te retenir Toi qui ne voulais même pas partir
Qu'aurions-nous donné Pour te voir revenir Pour t'entendre dire "J'ai décidé de rester» ?L'ami est finalement parti Nous tous en pleurons De ne plus t'avoir dans notre vie Mais pour toujours dans notre cœur.
Dans ma tête un nuage, dans nos yeux de la pluie... Un Ami s'est éteint laissant nos cœurs en berne. Des cascades de pleurs lavent la nostalgie Des épisodes heureux aux clichés déjà ternes... Il rejoint son étoile au détour d'un stratus... Chacun aura son coin sur cet îlot d’ouate ! Et à l'heure dernière, c'est sûr, nous irons tous Lui offrir en bouquets les perles de nos larmes !

La mort n'est rien.disait-tu ! Je suis seulement passé de l'autre côté. Je suis moi. Vous êtes vous, ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours. Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné. Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait. N'employez pas un air solennel ou triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble... Priez, souriez, pensez à moi. Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre. La vie signifie ce qu'elle a toujours signifié. Elle reste ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de votre pensée, simplement parce que je suis hors de votre vue? Je vous attends, je ne suis pas loin... juste de l'autre côté du chemin, vous voyez, tout est bien. Continuez.......
Ceux qui le virent en passant le regrettent; ceux qui le connurent le pleurent; ceux qui l'aimèrent le regretteront et le pleureront toujours.