L’été s’enfuit
et le ciel s’est libéré de ses vapeurs torrides, les jours se sont défaits des
trop vives clartés, l’air s’est enfin rempli d’une tiédeur humide, le calme est
revenu. L’été s’en est allé à petit pas, tout revit. Tout respire le suave
parfum de la douce saison et pourtant je perçois, dans l’ombre qui s’étire, un
étrange regret et de légers frissons. Par ce temps de liberté sur le sable se
promener sentir le parfum iodé sur la plage ensoleillée. Ou chacun se laissant à
bronzer et ce plaisir des yeux que le regard ne peut y échapper de voir cette
mer bleu agitée par les vagues élancées sur le sable s’effacer. Cette eau qui
est bleu comme le ciel le veut dominer par le soleil de feu rend tout le monde
heureux. Sur le sable brûlant on entend la joie des enfants et les vagues, c'est le temps des vacances ; un peu dans l'insouciance qui dure le
temps passé à la plage. Doux ces moments qui sur des images apparaîtront le
soir de nos veillées.