Mystère
Souvent je vais à ma fenêtre, l’azur au rendez-vous, je ne veux pas sortir mais j’ai besoin d’un monde.
Pour quel transfert ?
C’est une brève pensée de réel isolement.
Je plains d’autres moi-même, j’ai besoin de cacher mes pleurs derrière des drames.
Qu’est-ce que j’ai à offrir ?
Personne ne peut comprendre, j’espère !
Je suis seul et pourtant je vis, il fait sombre et pourtant je vis.
Médiocre éternité.
Mon seul regard pour me mirer, je pourrai être fou, je suis certainement fou.
Mais d’une folie réglée, d’une folie qui se terre loin des écueils du monde.
Crier c’est se livrer, il est mieux de se taire, méfiance et interprétation sommaire.
Je tourne en rond pour ne pas m’éloigner, quel serait l’avantage d’un langoureux partir, nul n’est jamais allé plus loin que son mystère.
Il me plait quelques fois de m’écarter de tout, des sensations amères, des ivresses subtiles, d’être un génie dans sa bouteille opaque.
Tout grouille, c’est une année de vers.
Je suis un esprit solitaire mais qui rêve à parler, il suffit de trouver l’esprit complémentaire dans un univers enfiévré.
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