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mercredi 30 novembre 2011

Âme triste




J'aimerais tellement vivre dans un monde de songes
Je me noie dans l'incertitude
Chaque seconde, chaque heure
L'âme triste est pareille
Mon coeur s'épuise
Vie austère
J'aimais la vie 
Je m’éteins à petit feu

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dimanche 16 octobre 2011

La vie






Mes pages de la vie perdurent au fil des ans
Quand elles s’inscrivent en lettres de sang. 
Les souvenirs s’étalent pour ne pas oublier
Mais les grains s’écoulent au fond du sablier.
Tant de morts ont vécu envahis par la peur
Croyant simplement à la vie en criant « Ô Seigneur »
C’est la dérive armée d’un trop plein d’accessoires
Qui marque une à une les notes de l’histoire
Les feuilles maculées à l’encre salvatrice
Révèlent en ces mots la ligne directrice.
Mes pages de la vie résistent dans le temps
Car elles sont souveraines déjà depuis longtemps


Mes pages de ma vie s’étiolent dans le vent
Les pleurs et les larmes ont biffés ces printemps.
Tous ceux que j’ai vécus au moment de l’enfance
Jugeant que la ligne n’avait pas d’importance.
La douleur d’être là n’avait pas son pareil
Même si dans mon cœur brillait un vrai soleil.
Depuis quelques années résistent quelques pages
Aux couleurs de l’amour dans un doux paysage.
C’est qu’il est bon d’écrire les sentiments du cœur
Quand ils sont rutilants parfumés de bonheur.
Un jour ou une nuit on fermera le livre
Sur le mot de la fin, car je cessai de vivre.





vendredi 16 septembre 2011

Son passé




Qu’il est bon de songer à son passé
Sans tout de même trop s’y attarder,
En regardant par la fenêtre, en écoutant
Les battements de son cœur et le souffle du vent.

Parfois, perdu dans mes pensées, revient,
Sans que je m’y attende, un sentiment
Que je croyais oublié, effacé, bien loin,
Mais celui-ci surgit et donne du tourment.

Cependant, bien vite arrivent, les heureux souvenirs
Ceux qui redonnent confiance et permettent de fuir.
Un instant, malgré nous, on entame un voyage
Qui nous portera au hasard vers un autre âge.

Il faudra malheureusement quitter le navire
Un jour, s’il on veut vivre et partir sans prévenir
Aveuglément, vers son propre futur lointain
Forgé à partir du passé, mais cela est bien.

Remémorons-nous nos joies d’enfants innocents
Recherchons à nouveau une vie aussi simple
Révélons-nous des êtres changés et plus grands,

Car un jour, malgré nous, nous y repenserons
En regardant par la fenêtre, en écoutant
Les battements de son cœur et le souffle du vent.

lundi 29 août 2011

L'amitié et la peur





Ce soir, mon cœur est triste
Pourtant il ne demandait rien
Il voulait juste donner un peu
Mais on n’a rien comprit
Pourquoi tant d’incompréhension

Cruelle mésentente tu me fais souffrir
Je ne suis pas de ce monde
L’ombre de l’amitié me fait peur
Jamais je n’ai mal pensé
Mais tout laisse à imaginer

Je suis un piètre architecte
Mon édifice s’écroule
Vie complexe que la mienne
Mes os se brisent devant elle
L’indifférence me fait mal

Mes roses d’été se fanent
Et prennent leurs parures d’hiver
La rosée du matin se gélifie
Et me fait glisser lentement
Dans les bras de la solitude

Je n’ai plus la force de résister
Les abysses m’appellent
Je ferme les yeux devant
La noirceur de mes sentiments
Je veux oublier qui je suis

mardi 21 juin 2011

Le regard perdu ....


Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.

Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre ;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d'ombre.

Oh! qu'ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n'est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible ;

Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent :

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme voient encore.

Le temps s'en va...


Le temps lent et monotone, 
Dans le silencieux automne, 
D'un immense soleil d'or, 
En larme en aiguille, bleu 
Dans l'ombre couleur de feu, 
Pèse à la mer qu' il endort.

Tout doucement dans un grand crépuscule 
On voit brûler sur le jour qui recule, 
En larme d'or son aile immensité, 
Qui sous le ciel immense de couleur, 
Voici pleurer éblouissante pleur, 
En multitude à ce feu de clarté. 


Qui devient éblouissement, 
En lumineux scintillement 
Bleu et semblable à l'infini, 
Comme une goutte s'évapore, 
Sous le soleil qui la colore, 
Dans sa lumière s'abolit.


 
Au ciel brûlant comme un rêve, 
En vent étrange il s'élève, 
En rose d'obscurité, 
Tel une ombreuse pâleur
D'une immuable splendeur 
Immense d'éternité. 



Pâle de vie et de mort, 
Fuyant dans le vide d'or 
En anémone de nuit, 
D'une étincelle d'argent 
Dans le ciel de l'océan 
Immense sur l'ombre fuit. . . 



lundi 10 janvier 2011

Vagabond


   Au lever du soleil, il apparaît , il ne fait que passer, pour disparaître.
   Il marche en silence, pas à pas.
   Joie viendra après souffrance.
   Il laissera derrière lui quelque traces qui avec le temps  
s' effaceront .
   Pour lui ça sera un pas vers l'avant voir ce qui l'attend, liberté c'est le prix.
   Fuir son passé, pour vivre au présent c'est la vie d'un ancien.
  Trouver quelque chose plus loin.
   Mais que trouvera-t-il, rien ou presque !