Le temps lent et monotone,
Dans le silencieux automne,
D'un immense soleil d'or,
En larme en aiguille, bleu
Dans l'ombre couleur de feu,
Dans le silencieux automne,
D'un immense soleil d'or,
En larme en aiguille, bleu
Dans l'ombre couleur de feu,
Pèse à la mer qu' il endort.
Tout doucement dans un grand crépuscule On voit brûler sur le jour qui recule,
En larme d'or son aile immensité,
Qui sous le ciel immense de couleur,
Voici pleurer éblouissante pleur,
En multitude à ce feu de clarté.
Qui devient éblouissement,
En lumineux scintillement
Bleu et semblable à l'infini,
Comme une goutte s'évapore,
Sous le soleil qui la colore,
Dans sa lumière s'abolit.
En lumineux scintillement
Bleu et semblable à l'infini,
Comme une goutte s'évapore,
Sous le soleil qui la colore,
Dans sa lumière s'abolit.
Au ciel brûlant comme un rêve,
En vent étrange il s'élève,
En rose d'obscurité,
Tel une ombreuse pâleur
D'une immuable splendeur
Immense d'éternité.
Immense d'éternité.
Fuyant dans le vide d'or
En anémone de nuit,
D'une étincelle d'argent
Dans le ciel de l'océan
Immense sur l'ombre fuit. . .