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mardi 2 juin 2015

Maman








Que dire d'une mère, 
Qui n'a pas été dit, 
Prières et mille vers, 
Encore on en écrit.

Mais c'est pour toi, maman, 
Que ces mots, tendrement, 
Défilent sous mes yeux, 
Sans trêve, comme un jeu ;

Et souviens toi, maman, 
Quand nous étions enfants, 
Tu peignais nos cheveux, 
Et essuyais nos yeux.

Si peine et désarroi 
Viennent frapper chez toi, 
Tu les laisses entrer 
Sans jamais rechigner ;

Et jamais ton visage 
Ne m'a montré de larmes 
Et la vie qui défile, 
Laisse ton cœur sans ride ;

Alors, dis-moi ma mère, 
Quel donc est ton secret, 
Rends-moi les idées claires... 


Es-tu donc une fée ?