Mars 1917 / Mars 2017
Maman,
Cette
année tu aurais eu cent ans,
Je
vais souvent te voir au grès des vagues lorsque je me vais au bord de la mer,
et je me rappelle à ce souvenir.
Un
soir, à la fin du printemps, tu nous as quittés, après tant de souffrances,
Ce fut
pour toi une délivrance, et pour moi, un tel chagrin, une intolérance.
Le
temps qui passe ne comble pas ton absence, tu me manques tellement,
Je ne
t’oublierais jamais.
A ma
manière, j’évoque ton souvenir.
Tu es
si vivante dans mon cœur et mon esprit,
Que
dans mes rêves, tu es près de moi,
Et tu
viens souvent me dire :
"... je ne suis pas morte, la vie
continue, tu vois bien ..."
Non tu
n'es pas morte
Je le
sais bien !
Bien vivante
dans mon cœur,
Cette
idée m'apporte un peu de douceur, et me remplit d'espoir quand vient le soir.
J'espère
Maman, que parmi les étoiles, tu as enfin trouvé le bonheur que tu méritais
sans égal
Après
une dure vie de souffrances et de labeur.
A toi
ma maman,
Je
dédie ces quelques vers qui s'envolent vers toi là-haut
Et
viennent te dire tout haut
Ce
qu'il ne m'a pas été possible de te dire plus tôt.
Je
t'aime Maman
Tu me
manques tant.