Nos
proches,
La famille sera toujours notre attachement car même si on
ne veut pas y croire elle nous sera toujours secourable, elle sera présente
dans le bonheur et le malheur.
Tes amis seront là, présents, mais ceux-ci ne seront pas toujours
aussi présents, aussi fidèles et humains que tu crois car ils sont confrontés à
leurs problèmes et cela tu n’y pourras rien.
« La chance et l’avenir a ceux qui le méritent et
surtout à ceux qui y croient ».
On dit toujours que le malheur des uns fait le bonheur des
autres !
Mais le mien n’a jamais fait le bonheur des autres, il a
surtout contribué à m’enfouir de plus en plus dans ce sable mouvant ou même les
pleurs ne pourront me faire remonter à la surface.
En réalité je ne vis qu’avec le passé, ce passé si beau et
si cruel à la fois.
Mon espérance à fuit dans ce dédale des tourments de la
vie.
J’aimerais refermer le journal de mon âme, vivre sans le
passé tel un plat histogramme.
Quand la page accumule les douleurs des années, l’encre
bleue s’acidule par les maux acharnés.
Avec une allumette, je ne veux qu’enflammer ce journal
indigeste condamnant mes pensées, les imprimés ratés et les maux périodiques doivent
être flambés avant l’ère italique.
Aujourd'hui je ne fais que cauchemarder, mais comme je le dis
toujours, tout est écrit.
Le destin s'amuse avec nos sentiments, pour certain le rire
et les opportunités et pour d'autres l'inquiétude et le tourment.
On croit que tout va bien, que ce n'est qu'une passe, mais
pas du tout, au fur et mesure tout s'entasse.
Je suis le temps qui passe, qui ne reviendra pas, qui
ne sera vu qu’une fois, ici, quoi qu’il se passe.
Un temps qui se mesure, un temps qui se prévoit, qui manquera de choix, qui
file à toute allure. Un temps qui prend de l’âge, ou fait de tentations qui
fait vivre des présages, en changeant les moments.
Le temps prend son temps, faisant vivre l’éternité, et nous un instant.
Mon âme dirige mes mots et mon regard, sans crainte, ni folie, ne se reflète que dans le miroir de mes écrits.