Vivre ...
Alors faut-il faire un retour sur soi-même avant de s’engager plus longuement dans la vie, faut-il jeter un regard en arrière sur son chemin parcouru. Telle est la vie humaine, fugitive. Elle pourrait nous plaire, si elle exigeait moins de nous. Or vouloir vivre, c’est faire l‘effort et souffrir pour une continuité dans le bien être.
Mais la vie oscille entre le bonheur et l’ennui, pire le fardeau de l’existence, le désir de fuir cette monotonie
Devant ce triste aspect de la vie, quelle attitude adopter ?
Mais la destinée a prise sur moi, lui échappée, elle revient toujours vers vous !
Nous ne sommes jamais satisfaits, sachant que nous vivrons toujours à la poursuite du vrai et du beau. Le parfait bonheur ne sera pas à la recherche de sa destinée.
Prendre conscience de soi-même en acceptant son existence. Le bonheur appartient à ceux qui se suffisent à eux-mêmes !
Cette vision réaliste, ne peut-elle pas, au-delà des épreuves, des souffrances, engendrer un autre type de bonheur, celui qui naît quand, ayant mis des limites à l’appétit de jouissance et de confort et ayant pris en compte les résistances et les pesanteurs que les autres manifestent sur les questions professionnelles et de société.
Vivre pour soi, dans un renoncement à l’action juste et utile, fermer les yeux en croyant ne plus être déranger par la sottise et l’égoïsme des autres, est-ce un épanouissement.
On ne pense pas seul, c’est le dialogue avec autrui qui nous fait penser.
C’est la recherche en commun de la vérité au moyen du partage de la raison, le dialogue me permet de découvrir de nouveaux points de vue, de nouvelles subjectivités. Vivre dans la solitude apparaît difficile, je ne peux trouver le bonheur, c’est la finalité de l’existence humaine.
Je ne peux vivre dans un état de solitude et trouver une satisfaction.