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samedi 3 juillet 2021

Les mots des maux

 




            La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. Ce besoin de mental ainsi que de temps prennent le contrôle de votre vie et s’installe la souffrance et le chagrin.

            L’instant présent est parfois inacceptable, désagréable ou affreux. Ta douleur du passé, comment la dissiper de ce corps en souffrance. Qu’advient-il du corps de souffrance lorsque nous devenons suffisamment conscients pour rompre notre identification à celui-ci.

            Mais sans le sens du temps comment pourrons nous fonctionnés dans ce monde ? Il n’y a plus d’objectifs à attendre. Je ne saurais plus qui je suis puisque c’est mon passé qui fait ce que je suis aujourd’hui.

            J’écris pour dire que je vais mal, décrire ce qui me blesse, ce que je blâme, parler de ce qui m’est agréable…J’écris quand ça ne va pas bien lorsque je dois me confier, quand j’ai besoin de parler sur le papier.

           J’aurais voulu dédier ces mots, des mots parfaits, des mots tendres, ces mots qui touchent sans pour autant blesser, ces mots qui retrace le chemin de mon cœur.

           Pour finir, je n’ai à retenir que les maux, ceux que j’avais emprisonnés à qui j’avais interdis d’aimer, des mots pour lesquels je souffrais.

          Tant de sentiments me parcourent, avec tant de vivacité, mais tout cela je le garde pour moi, avec tous mes efforts, ils restent enfermés en moi, ils deviennent agonie, et à l’ombre des regards Et comme depuis toujours, un jour passé.

         Bien souvent lorsqu’on est mal, on veut à la terre entière, on se réforme, on souffre en silence, on voudrait crier sa douleur, on se ronge, on se morfond, on s’éteint.

         C’est ce qui m’est arrivé à une certaine époque. Puis viens l’accalmie, on réfléchit, on scrute son intérieur, on décortique, on analyse, on jette et on renouvelle. On élimine et on remplace, bref, on fait ce que l’on peut pour grandir, s’en sortir.

         Le chemin que j’ai pris devant la souffrance, est celui qui me ramènerait vers les autres, tous les autres, vous aussi vous en faites partie. C’est alors qu’on remercie la vie de nous avoir donner une épreuve à surmonter. On se sent partie intégrante d’un monde auquel on s’était soustrait un temps et c’est l’aide que l’on apporte aux autres qui nous aide aussi, c’est un échange d’amour en retour. Pour moi ce fut une grande joie de savoir que je pouvais tendre la main et que je pouvais accompagner des cœurs en souffrance. Je suis convaincu que c’est dans le don de soi, dans l’ouverture, qu’on peut trouver la sincérité et la paix.