Ne
m'enlevez pas mes rêves.
Que
ferais-je ?
Si je
devais vivre sans quelques rêves
Je verrais le monde en noir et blanc, sans couleurs
Permettez-moi de broder en moi, de très belles trêves
Qui me feront oublier, de cette vie, la pauvre froideur.
Si je devais imaginer la main tendue
Je verrais le monde en noir et blanc, sans couleurs
Permettez-moi de broder en moi, de très belles trêves
Qui me feront oublier, de cette vie, la pauvre froideur.
Si je devais imaginer la main tendue
Comme une illusion ou pire, une simple mascarade
Je n’oserais plus, devant vous mettre mon cœur à nu
C'est pour cela, que je construis de tendres escapades.
Si je devais ne plus croiser le ciel bleu
Et juste regarder la terre sombre, semblable au néant
J’éviterais de prier, afin que Dieu n’accuse ma vie
J'attendrai que vienne, le terrible marchand du temps.
Si mon miroir devait se briser en morceaux
Je ne verrais plus l'éclat, de mon visage aux tendres éclats
Je n'irai plus certes, à la quête de mots toujours nouveaux
Je n'attendrai que la fin de ma vie et l'heure du vieux glas.
Si je devais rester assis à constater cette vie
Et la valse des secondes, qui se meurent sans explications
Non de grâce, laissez-moi tous mes rêves, je vous en supplie.
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