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samedi 25 novembre 2017

Ainsi va la vie




  J'écris pour me vider, car j'ai une grande peine,
que je n'arrive pas à consoler.

Si j'écris ces quelques lignes
C'est que pour moi elles sont dignes.
Je regarde le ciel et je pense !
Je m'évade et m'envole dans le plus grand silence
Voir un monde meilleur, sans peur
Le rêve fait imaginer que le bonheur
Sans challenge, ni concurrence, ni vainqueur, ni vaincu
Voir tout le monde sourire, et aucun ne soit déçu
Regarder les enfants, courir, sauter, s'amuser
Sans que la maladie vienne me faucher
Le destin, je ne sais pas s’il faut y croire
Du moins je ne sais pas s’il va le vouloir
Qu'il soit lumineux ou dans le noir
Que je ressente espoir ou désespoir
Cela n'a pas autant d'importance
Ce que va m'apporter la chance
Celui auquel je dois y croire
Même dans les moments de désarrois
Il va bien le falloir.
-

vendredi 27 octobre 2017

Avec le temps, va, tout s'en va





Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, ce n’est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit....
Même les plus chouettes souvenirs ça as une de ces gueules
A la Galerie je farfouille dans les rayons de la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout seule
On oublie les passions et l'on oublie les voix
..................
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps, va, tout s'en va
« Léo Ferré »

mardi 17 octobre 2017

Lassitude


Lassitude


Que dois-je entendre, que dois-je comprendre,
La vie décidément n'arrête pas de me surprendre.
Que dois-je faire, que dois-je entreprendre,
La compréhension en moi se fait attendre.

Quand je me crois enfin au bout de la route,
Invariablement la destinée me met dans le doute,
Et dans mon cœur la certitude en déroute.

Je voudrais m'arrêter, je voudrais me reposer,
la destinée décidément ne veut me l'accorder.
Je voudrais m'évader, je voudrais rêver,
Sur une épaule qui pourrait me réconforter.

La rébellion en mon cœur se fait ressentir,
Car au moment où il se décide à s'ouvrir,
La zizanie empêche ma vie de s 'épanouir.

Pourquoi ces peines, pourquoi ces punitions,
Le monde est vraiment fait d'illusions.
Pourquoi prier, pourquoi vouloir aider,
Puisqu’invariablement je suis rejeté.

Mon cœur est triste de toutes ces confusions,
Mon âme tourne en rond comme dans une prison,
Mon Dieu, aide-moi à quitter cette situation.

La vie pourrait être belle, la vie pourrait être reine,
Mais l'humain se complait dans ses illusions vaines.
La vie est étonnante, la vie est surprenante,
Mais que faut-il faire pour la rendre rayonnante.

La solitude reste mon seul réconfort,
Mais alors pourquoi rester dans un tel inconfort,
D'une vie illusoire qui me traîne vers la mort.

J'ai envie de disparaître, j'ai envie de 
partir
Pour oublier tout ce qui me fait souffrir.
J'ai envie de crier, j'ai envie de pleurer,
Tellement mon cœur se fermant est blessé.

La vie sur terre n'est qu'une vaste illusion,
Les espoirs se transformant en déceptions,
La bonté étant transformée en dérision
.
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lundi 9 octobre 2017

L'horizon ....




L’horizon…

           Vous vous demandez si je vais bien !
  
       Quand mon esprit se bat sans cesse pour lutter contre ma détresse, tout ce temps qui ne passe pas, quand mes yeux ne voient plus la vie, que fuit de moi toute envie et cette infinie désespérance, derrière tout ça ;

        Qui vous répond : comment vas-tu ?

    Alors ce soir je me suis promené le long de la mer, le flot de mes pensées tourbillonnaient ne me laissant guère le choix que de m'incliner sous cette force surnaturelle... Une larme déposée sur un souvenir gravé par de l'amertume causée. Un monde a l'habitude si heureux mais qui n'est plus que tristesse, honte et désespoir tristesse d'être seul, honte de n'être plus rien, qu'une chose sans importance... se laisser dépérir.
                Rêver de ses souvenirs...

   Je ne vois plus rien, je n'entends plus rien,je me perds dans cet immense océan qui se referme sur moi, je m'enfonce dans ce gouffre crée par les peines, ces peines qui me laissent d'autre solution que de me diriger vers cette ligne.
                                                                            L'horizon...

                                                                    ………….

mercredi 4 octobre 2017

Heureux ou malheureux




                                            Heureux ou malheureux

                                    A ces questions les réponses sont miennes !

          Heureux est un grand mot…

      Réussir sa vie, c’est construire un édifice en trois dimensions : matérielle, relationnelle et émotionnelle. Autrement dit : atteindre ses objectifs, tout en préservant de bonnes relations et une bonne image, sans pour autant sacrifier son bien-être. Pour moi je pourrais dire que la vie me satisfait à peu près.
    Vivre dans une région ou merveilles et beauté ne peuvent que m'apporter un plaisir des yeux. C'est un choix que j'ai fait.
   Mais cette vie de solitude est compliquée, cette nostalgie qui vous gagne quand vous n'êtes pas un enfant de ce beau pays, vous laisse évidemment dans une torpeur ou le beau ne se partage pas avec le bien...
  Quelque  soit dans l’état d’esprit que je vis ou que je voudrais vivre.
La meilleure des armes contre le malheur, et la plus agréable à utiliser, c’est sans doute de profiter encore mieux des bons moments "quand ils sont là" que m'offre mon existence.
 Savourer le bien-être lorsqu'il est présent, l’intensifier...

        Malheureux est aussi un grand mot...


   Il ne se partage pas, il est présent sans que l'on sache pourquoi...c’est celui du manque, du non plaisir. Bien sûr qu’il y a des éléments qui dépendent de moi. Une réussite sociale qui vous laisserait malheureux n’est plus comme un idéal de vie réussie. Une grande part de mon malheur vient de la place exagérée que je me fais aux émotions "hostiles". Elles sont parfois intenses et tournées contre des personnes précises (rancœur, ressentiment, jalousie, etc.). Le plus souvent, elles prospèrent parce que je privilégie mon besoin d’avoir raison.
Bien entendu, personne ne veut être malheureux !
Nous ne faisons pas consciemment ses choix !!!


Mal être






Mal

     J'ai tellement mal mais personne ne le voit, tellement besoin d'eux, mais ils ne sont pas là. Je me retrouve seul à noyer mon chagrin seul dans ma chambre, j'ai peur du lendemain, peur de ne plus avoir la force d'avancer, peur de ne plus avoir envie de continuer. Je suis en manque d'affection, la tête pleine de questions.
Je ne demande pas beaucoup, juste un peu d'écoute, juste un peu de bonheur, juste un peu d'amitié et de soutiens de mes amis.
    Qui me rendra heureux qui me fera oublier mes soucis, pour que je ne veuille plus quitter cette vie. Tellement besoin qu'on croit en moi, tellement besoin qu'on me donne de l'espoir, tellement besoin d'eux.
Mais il n'y a personne près de moi, pour m'aider, m'écouter, me faire avancer.
Je me retrouve tout seul face à mon destin, je me retrouve seul face à ce monde si noir, dans lequel je me noie.
Et j'ai bien peur de trouver personne…
  

samedi 9 septembre 2017

Fin des vacances



    


    L’été s’enfuit et le ciel s’est libéré de ses vapeurs torrides, les jours se sont défaits des trop vives clartés, l’air s’est enfin rempli d’une tiédeur humide, le calme est revenu. L’été s’en est allé à petit pas, tout revit. Tout respire le suave parfum de la douce saison et pourtant je perçois, dans l’ombre qui s’étire, un étrange regret et de légers frissons. Par ce temps de liberté sur le sable se promener sentir le parfum iodé sur la plage ensoleillée. Ou chacun se laissant à bronzer et ce plaisir des yeux que le regard ne peut y échapper de voir cette mer bleu agitée par les vagues élancées sur le sable s’effacer. Cette eau qui est bleu comme le ciel le veut dominer par le soleil de feu rend tout le monde heureux. Sur le sable brûlant on entend la joie des enfants et les vagues, c'est le temps des vacances ; un peu dans l'insouciance qui dure le temps passé à la plage. Doux ces moments qui sur des images apparaîtront le soir de nos veillées.

mardi 27 juin 2017

Nos proches,





Nos proches,

          La famille sera toujours notre attachement car même si on ne veut pas y croire elle nous sera toujours secourable, elle sera présente dans le bonheur et le malheur.

        Tes amis seront là, présents, mais ceux-ci ne seront pas toujours aussi présents, aussi fidèles et humains que tu crois car ils sont confrontés à leurs problèmes et cela tu n’y pourras rien.

     «   La chance et l’avenir a ceux qui le méritent et surtout à ceux qui y croient ».

      On dit toujours que le malheur des uns fait le bonheur des autres !

Mais le mien n’a jamais fait le bonheur des autres, il a surtout contribué à m’enfouir de plus en plus dans ce sable mouvant ou même les pleurs ne pourront me faire remonter à la surface.

           En réalité je ne vis qu’avec le passé, ce passé si beau et si cruel à la fois.

          Mon espérance à fuit dans ce dédale des tourments de la vie.

          J’aimerais refermer le journal de mon âme, vivre sans le passé tel un plat histogramme.

         Quand la page accumule les douleurs des années, l’encre bleue s’acidule par les maux acharnés.

        Avec une allumette, je ne veux qu’enflammer ce journal indigeste condamnant mes pensées, les imprimés ratés et les maux périodiques doivent être flambés avant l’ère italique.

       Aujourd'hui je ne fais que cauchemarder, mais comme je le dis toujours, tout est écrit. 

      Le destin s'amuse avec nos sentiments, pour certain le rire et les opportunités et pour d'autres l'inquiétude et le tourment.

      On croit que tout va bien, que ce n'est qu'une passe, mais pas du tout, au fur et mesure tout s'entasse.

     Je suis le temps qui passe, qui ne reviendra pas, qui ne sera vu qu’une fois, ici, quoi qu’il se passe.

    Un temps qui se mesure, un temps qui se prévoit, qui manquera de choix, qui file à toute allure. Un temps qui prend de l’âge, ou fait de tentations qui fait vivre des présages, en changeant les moments.
 
     Le temps prend son temps, faisant vivre l’éternité, et nous un instant.


Mon âme dirige mes mots et mon regard, sans crainte, ni  folie, ne se reflète que dans  le miroir de mes écrits.




vendredi 16 juin 2017

Une page de vie





Une page de vie,

La réalité, le rêve, la joie, la tristesse.

Au milieu de nulle part, vivait un homme, sa vie était à l’image du monde qui l’entourait, triste et indéfinie. Il n’avait pas vraiment de buts, pas de rêves, il se contentait juste de s’évader de ce vide vertigineux qui l’englobait. Pourquoi vivait-il ? « Le vide est porteur d’espoir » se répétait-il sans cesse.

Il ne savait pas exactement le sens de cette phrase, mais elle était très importante à ses yeux car elle représentait à elle seule sa raison de vivre ou plutôt de survivre dans un monde qu’il trouvait hostile à toute source d’espoir.
Il referma les yeux car c’était pour lui le seul moyen d’oublier, oublier sa solitude et l’hostilité de tout ce qui lui était étranger, le vide est porteur d’espoir mais dois-je encore espérer ?

Lorsque soudain il sentit une main se poser délicatement sur son épaule. Il se sentit rassuré, il avait tellement imaginé et espéré ce moment !
L’homme sourit et au moment il allait ouvrir les yeux, une douce et rassurante voix féminine lui murmura à l’oreille comme dans un rêve « regarde ton cœur ».
L’homme se retourna, fixa la mystérieuse inconnue dans les yeux, il se sentait enfin à sa place. Il sentit son cœur se remplir de tout ce qui lui avait toujours manqué.
Sombre oui, mais d’une certaine manière cette être prend grand place en chacun de nous. Ce monde, peut-être le nôtre, à certains moments de notre vie. Nous avons tous envie de fermer les yeux lorsque la vie nous fait souffrir.

S’il n’y a pas de fin à cette histoire, c’est probablement parce que nous avons tous une conception différente du bonheur.

Laisse place à ton imagination et… regarde avec ton cœur.

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La valeur de la vie




Contre vents et marrées, je me bats contre mon passé.
Mais aujourd'hui, il m'a rattrapé.
Doux souvenir du temps d'avant où ma vie avait un sens et du goût.
Je m'efforce de ne pas regretter le passé.
Mais il y a toujours des jours comme ça où tout est noir , sans espoir.
Le passé, la nostalgie et le regret, je connais que trop.
Toutes ces personnes qui m'ont donné tant de bonheurs ,
Et qui m'ont laissées seul.
Combien de fois j'ai pleuré en silence.
Trouverai-je un jour la force de ne plus regarder en arrière ?
Je ne crois pas.
Car malgré les années mon âme et mon cœur n'oublient jamais.
Il y a des jours comme ça, où plus rien ne va, on attend plus rien de la vie.
On voudrait qu'elle nous sourît et seules les larmes viennent,
Pourquoi tant de tristesse ; pourquoi tant de faiblesse,
Qui sommes-nous pour payer ce lourd tribu,
Qu'avons-nous fait de mal,
Nous n'avons que notre âme pour seul arme.
Utilisons notre plume pour soulager nos cœurs ;
Unissons notre flamme pour gagner ce combat.
Doucement la nuit prend place là où le jour s'enfuis sans bruit.
Je contemple les étoiles dans le ciel...
il est déjà presque minuit...et je me dis...

Tu apprendras que le temps ne peut revenir en arrière. Tu dois cultiver ton propre jardin et décorer ton âme, au lieu d’attendre que les autres te portent des fleurs… 

Tu découvriras que souvent nous prenons à la légère les personnes qui nous importent le plus ; et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes que nous les aimons, car nous ne savons jamais si c’est la dernière fois que nous les voyons…

Alors, et alors seulement, tu sauras ce que tu peux réellement endurer que tu es fort, et que tu pourrais aller bien plus loin que tu le pensais quand tu t’imaginais ne plus pouvoir avancer !
C’est que réellement, la vie n’a de valeur que si tu as la valeur de l’affronter !
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lundi 12 juin 2017

Le bien être





                                   Reconnaître une véritable amitié.

          C’est un sentiment de complétude, une évidence, un instinct.
                                           Le bien-être, en somme.

                       S'engager dans une véritable amitié, c'est accepter l'idée de l'entraide, d'un soutien dans les bons et les mauvais moments. 
                     La loyauté fait partie intégrante de l'amitié : loyauté envers la personne, mais également envers la relation. 
                                                    Autrement dit ? 
                    Faire le nécessaire pour l'entretenir, rester disponible, monopoliser du temps, donner des nouvelles… Ne jamais la renier, ne jamais renier un ami. 
Et si ce pacte est trahi et qu'un ami manque, consciemment, un événement fort de votre vie ? 
S'il dénigre votre relation face à un tiers ? Pardonner peut-être difficile, et l'amitié peut se rompre ou se distendre.

           Il y a beaucoup d'amis ordinaires et seulement quelques amis véritables. 
De ceux qui sont là envers et contre tout, de ceux qui rient et pleurent avec nous…
De ceux dont on sait, avec force et conviction, qu'ils nous apprécient tels que l'on est. 


      La certitude de se savoir aimé est une clé de l'amitié : elle garantit cette liberté de parole indispensable à une relation honnête. 

      Dans une amitié profonde, la franchise est la norme, agréable ou pas ! Un tel degré d'intimité réclame une confiance absolue, et donc du temps. 
Une véritable amitié ne s'établit vraiment qu'après avoir partagé le meilleur et le pire, traversé fous rires et disputes, surmonté les dissensions… exactement comme en amour.


                                                          _______

vendredi 9 juin 2017

Le silence




                  Une relation naît de la communication, verbale, écrite, voire tactile.

      Quelle que soit la forme de la rencontre, pour qu'il y ait lien il faut qu'il y ait "contact". Cela se produit généralement par un mouvement spontané de l'un vers l'autre, sans volonté consciente : un jour on se rend compte qu'un lien a été établi.

                 Pour différentes raisons il arrive que, par la suite, l'une des deux personnes décide qu'elle ne désire plus être dans le même élan. Dès lors apparaît un "silence", donc une "distance", qui ne représente que le décalage d'investissement de chacun des partenaires dans la relation. L'un ou l'autre n'ont plus le même désir de communication. C'est un point d'inflexion, temporaire ou durable, dans la construction du lien. Il est déstabilisant puisqu'il marque une "rupture" dans la dynamique relationnelle. Il va nécessiter une adaptation volontaire, et non plus spontanée, aux besoins de l'autre. L'un souhaite "plus", tandis que l'autre désire "moins".
                  Le silence relationnel est la marque de cette divergence. Mal géré, il peut aboutir à des tensions d'autant plus fortes que le lien affectif est soutenu. Et chaque partenaire risque d'être tenté par une imposition de son point de vue, alors que les besoins sont contradictoires.
                  Il n'y a aucun intérêt à entrer dans une logique d'opposition, sous peine de blesser la relation. Imposer le silence est tout aussi violent que d'imposer la parole. L'écoute des besoins de l'autre, du moment qu'ils sont exprimés, et la base du respect et de la confiance.
                 Une autre forme de silence imposé existe aussi sous des formes plus pernicieuses. Il s'agit du silence comme instrument de chantage affectif. Ou pour être plus cinglant : comme instrument de torture. Le pouvoir de celui qui impose le silence est imparable. D'une certaine façon l'autre est obligé de s'y soumettre... Toute tentative de restauration de contact devient intrusive, donc potentiellement aggravante.
                 Savoir que l'autre souffre du silence, ne pas réagir face à cette souffrance, ne pas chercher à l'apaiser, peut donner un grand pouvoir. Tout en sachant que la réciproque est vraie en matière de chantage affectif : exprimer sa souffrance en vue de rompre un silence insupportable est aussi une forme de manipulation tendant à la culpabilisation de l'autre.
               Le silence est une façon de dire « je ne souhaite pas être en relation avec toi en ce moment ». Ces mots sont sans doute difficiles à exprimer, et à entendre.
               Et le minimum qu'on puisse attendre d'une relation de confiance, c'est que les choses soient dites. Le silence non expliqué est une fuite qui laisse à l'autre le soin de trouver tout seul les explications manquantes. En ce sens le silence imposé est un puissant destructeur de confiance. Tout comme la communication construit une relation, le silence non-expliqué (non communiqué) détruit. Le silence imposé est un acte mortifère dans une relation.
              Et cet essentiel peut parfois être de dire simplement : ton silence m'inquiète.

              Ce qui est certain, c'est que du silence ou de la parole, la seule chose qui détruise la relation est la non-écoute des besoins de l'autre.
              Celui qui a eu besoin de silence peut vouloir se ressourcer ailleurs . Et si le temps de silence conduit à un éloignement... c'est qu'il devait en être ainsi, parce que la vie est mouvement et constante évolution. On ne force pas les choses en matière de ressenti : c'est ou ce n'est pas, et la volonté n'y peut rien.
               Il y a un silence dont je n'ai pas parlé : quand il n'y a plus rien à se dire. Quand le temps de relation est passé dans une sorte de vide affectif, ne persistant que par habitude ou conventions. Je pense à certains liens qui n'ont plus rien à se dire dans leur vie de cohabitation. Mais peut-on encore parler de relation, lorsque c'en est à ce point ?



jeudi 8 juin 2017

Solitudes intérieures





La pire des solitudes est la solitude intérieure.
On peut ne pas être seul dans la réalité de la vie, être entouré, avoir des amis, des relations, avoir un but même…
                                                Et Pourtant !
             Pourtant tu ressens ce sentiment de désolation intérieure, ce sentiment naît de cette distance toujours ressentie entre soi et le monde, entre soi, et les autres…
            Décalage involontaire et douloureux, car, malgré tous les efforts, on continue à se sentir si seul. Loin des autres. Incompris aux creux de soi par les autres.
          Même par ceux qui, de toutes, leurs forces, avec tout leur amour, tentent de comprendre. Tentent de s’approcher. 
                                                En vain…
                  Et tu retrouves cet ennui incisif, dérangeant, culpabilisant.
                 Un ennui paradoxal qui survient trop souvent sans prévenir.  
          C’est l’ennui le plus terrible car il demande une grande énergie : Il te faut trouver des conversations intéressantes, toutes les vies de ces gens si passionnantes, toutes les anecdotes de leur quotidien si palpitantes.
            Et, s’intéresser à leur métier, à leurs enfants, à leur conjoint…
           Tu fais des efforts. Tu leur parles, tu t’intéresses à leur propos, à leurs histoires. Tu leur réponds. Tu essaies d’être sociable. Mais cela te demande de la concentration et beaucoup d’énergie.
          Et tout d’un coup, presque sans t’en rendre compte, tu décroches. Ton regard devient flou, ton attention flotte, tu es ailleurs.
         Parfois tu parviens à te reconnecter avec beaucoup d’efforts. Une grande comédie humaine !
         Finalement, une forme de lassitude s’installe, les plaisirs se fanent, les événements perdent leur éclat, et les sentiments se décolorent…
La pire des solitudes s’installe une bonne fois pour toute quand on perd ceux qui nous sont chers, la vie change, la vie n’a plus aucun sens…c’est la déprime et on lutte…contre le spleen.
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mercredi 7 juin 2017

L'évidence





Pendant que je dors je n`ai que la poésie et mon cœur
Mais je suis plein de remords pas de larmes malgré ces malheurs 
Quand je me lèverai, tout malheureusement restera pareil
-
J'écris un recueil
Où mon amie se reconnaîtra
Où l’amitié, souffrance se reconnaîtront
Dont les paroles ne seront que visibles
Je dissipe l'amertume
Comme quelqu'un qui aime et souffre
De la manière la plus sensible
Un homme qui vivement se cherche
Ma vie, ma pauvre vie
Cet homme sans amour
Qui bientôt fermera les yeux
Oubliant même les beaux jours
J'écris un recueil
Qui fait réveiller les gens
Ainsi que les personnes sages.
J`entends dire que pour croire
L`échec me rend sans pouvoir
C`est difficile à voir
Impossible sans se désister
En réalité tout est possible
La mer peut un jour ne plus être
Le soleil peut un jour ne plus apparaître
Ne vivre qu`en un cœur toujours
J`aime, évidemment sans le vouloir
Subir les désirs de la vie
Ma vie, c`est celle d`un être sans rien.
Je vais difficilement de mes pas lourds sur des chemins qui luttent mais se fondent. Lutte interminable dans ce petit monde où même m`a abandonné l`humour 
Je ne sais pas si je peine à présent ou si je ne suis plus ce que je suis.
Mais ma vie, elle n`est plus ce qu`elle était avant.
Pour les perdus il y a encore de l‘espoir je me le dis même si je peine à y croire.

lundi 5 juin 2017

Espoir






Si tu es las et que la route te paraît longue
Si tu t'aperçois que tu t'es trompé de chemin
Ne te laisse pas couler au fil des jours et du temps
Recommence...
Si la vie te semble trop absurde
Si tu es déçu par trop de choses et trop de gens
Ne cherche pas à comprendre pourquoi
Recommence...
Si tu as essayé d'aimer et d'être utile
Si tu as connu ta pauvreté et tes limites
Ne laisse pas là une tâche à moitié faite
Recommence...
Si les autres te regardent avec reproche
S'ils sont déçus par toi, irrités
Ne te révolte pas, ne leur demande rien
Recommence...
Car l'arbre rebourgeonne en oubliant l'hiver
Car le rameau fleurit sans demander pourquoi
Car l'oiseau fait son nid sans songer à l'automne
Car la vie est espoir et recommencement.
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Sourire



Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup
Il enrichit ceux qui le reçoivent
Sans appauvrir ceux qui le donnent
Il ne dure qu'un instant
Mais son souvenir est parfois éternel
Personne n'est assez riche pour s'en passer
Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter
Il crée le bonheur au foyer
Il est le signe sensible de l'amitié
Un sourire donne du repos à l'être fatigué
Rend du courage au plus découragé
Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler
Car c'est une chose qui n'a de valeur
Qu'à partir du moment où il se donne
Et si quelquefois vous rencontrez une personne
Qui ne sait plus avoir le sourire
Soyez généreuse, donnez-lui le vôtre
Car nul n'a autant besoin d'un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres.
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samedi 3 juin 2017

Mes rêves





Ne m'enlevez pas mes rêves.
Que ferais-je ?
Si je devais vivre sans quelques rêves
Je verrais le monde en noir et blanc, sans couleurs
Permettez-moi de broder en moi, de très belles trêves
Qui me feront oublier, de cette vie, la pauvre froideur.
 Si je devais imaginer la main tendue

Comme une illusion ou pire, une simple mascarade
Je n’oserais plus, devant vous mettre mon cœur à nu
C'est pour cela, que je construis de tendres escapades.
 Si je devais ne plus croiser le ciel bleu
Et juste regarder la terre sombre, semblable au néant
J’éviterais de prier, afin que Dieu n’accuse ma vie
J'attendrai que vienne, le terrible marchand du temps.
 Si mon miroir devait se briser en morceaux
Je ne verrais plus l'éclat, de mon visage aux tendres éclats
Je n'irai plus certes, à la quête de mots toujours nouveaux
Je n'attendrai que la fin de ma vie et l'heure du vieux glas.
 Si je devais rester assis à constater cette vie
Et la valse des secondes, qui se meurent sans explications
Non de grâce, laissez-moi tous mes rêves, je vous en supplie.
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Le défi






Le défi

Chaque jour qui passe pour moi est un nouveau défi
J''ose, j''espère et je veux mettre un pied devant l''autre
Et croquer encore, avec appétit dans ce morceau de vie
Car de l''amour en ce monde, je suis devenue l''apôtre.

Même si mon cœur usé est brisé en mille morceaux
Je le cache, et à mon visage, j''accroche un sourire
Et de tout mon être, j''arrache les terribles oripeaux
Qui me font tant souffrir, sans pouvoir en mourir.

Je regarde le bel horizon, qui semble lointain, hélas
Je puise dans les forces pour avancer dans l''espoir
Tout au fond de moi, résonne sans fin, le froid glas
Je ne veux plus de la route, qui ne me mène nulle part.

J''écoute mon ami le vent qui me murmure à l''oreille
Que le combat est à mener et cela sans avoir de pitié
Que loin de cet endroit, il y a de tendres merveilles
Même si, comme toujours, il y a un lourd prix à payer.

Qu''elle que soit la force, qui m''anime en ce doux jour
Je l''en remercie, j''en retrouve certes, la confiance
Fièrement, j''avance, j''entends en moi, le bruit sourd
De la vie qui coule en moi, telle une simple évidence.
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lundi 29 mai 2017

Le secret de mon âme




Mon âme à son secret, ma vie à son mystère.

      Un amour éternel en un moment conçu : Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.
Hélas ! j'aurai passé près d'elle inaperçu, toujours à ses côtés et pourtant solitaire.
      Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre, n’osant rien demander et n'ayant rien reçu.
  Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre, elle suit son chemin, distraite et sans entendre ce murmure d'amour élevé sur ses pas.
   À l'austère devoir pieusement fidèle, elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle :
« Quelle est donc cette femme ? » Et ne comprendra pas !
     Sourire à ce passé, à nos conversations, aujourd'hui délaissées, en points de suspension, en gardant les souvenirs au fond de ma mémoire.
    Veiller à tous ces rires, ces éclats de bonheur, ne plus jamais vieillir bien que passent les heures.
   Juste arrêter le temps pour que l'éternité, en cet ultime instant, ait cessé d'exister.
   Que fais-je encore ici ? Pourquoi quand tout s'écroule et tombe autour de moi dans les bras du néant, pourquoi nager encore sur le flot qui me roule au-dessus du gouffre béant ?
                 Pourquoi rêver toujours, quand chaque jour qui passe emporte tout ? 
Que l'amitié soit donc notre partage ; Dans son lien notre cœur sera bien.
Que l'amitié chez nous soit l'apanage du sentiment.
Quand le cœur est constant, son lustre est plus brillant, rien n'en ternit l'image.
Voir fuir à l'horizon, comme un brillant nuage, le bonheur que l'on cherche et que l'on suit en vain ;
De regrets en regrets, de mirage en mirage, poursuivre lentement son pénible chemin, souvent, découragés, jeter un œil d'envie vers le repos du soir.
Souffrir, toujours souffrir ! Tel est mon destin dans ce triste désert qu'on appelle la vie.
Crois-tu pouvoir réduire en cendres mes pauvres souvenirs passés ?
Pour moi, je ne puis me déprendre de tant de rêves amassés.

L'amitié seule est le vrai bien.
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dimanche 28 mai 2017

Bonne fête maman







Une maman pour la douceur :
Même les jours où son cœur pleure,
Ses bras consolent et réconfortent...
Une maman est toujours forte.
Une maman pour la saveur :
Dans ses recettes, y'a du bonheur,
Et des inventions généreuses...
Maman est vraiment merveilleuse.

jeudi 25 mai 2017

La compassion






On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure … Plus tard, on se sent frustré…
On est alors convaincu que l'on sera plus heureux, quand on sera à la retraite...
La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent. Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce ?
La vie sera toujours pleine de défis à atteindre. Il est préférable de l'admettre maintenant qu'il est encore temps.
Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer, ' La Vraie Vie ! ' Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer. Et alors la vie allait commencer !!!
Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie.
Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur.
                                            Le bonheur est le chemin.
Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore : quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps et que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.  
Notre vie est une course effrénée... après... Ce que nous souhaitons atteindre, sans savoir si cela nous rendra " plus heureux " … Il m'a fallu du temps pour le comprendre. C'est à moi d'avoir de l'emprise sur le temps et non à lui de décider pour moi...

Alors, il faut arrêter d'attendre, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment...
Le bonheur est une trajectoire et non pas une destination !!! Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.
Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.

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dimanche 14 mai 2017

La solitude





La solitude a remplacé l'absence 
Quand l'absence a endurcie les cours
Le rêve a replacé la vie
Quand celle-ci s'est avérée dure par moment
Le silence a remplacé les mots
Quand les mots ne suffisaient pas pour convaincre
Le sourire a replacé les peines 
Quand leurs cause n'en valait pas le coup
L'espérance a replacé les efforts
Quand les efforts n'arrangent pas forcément les choses
Mais l'optimisme a rencontré l'espoir
Et l'espoir a remplacé la grisaille
Afin de vaincre ce désespoir 
Et pouvoir avancer encore.
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vendredi 12 mai 2017

Les souvenirs.




J’ai reposé ma plume et me revoilà plongé dans les souvenirs.
Entrez, mes souvenirs, ouvrez ma solitude !
Le monde m'a troublé ; elle aussi me fait peur.
Que d'orages encore et que d'inquiétude
Avant que son silence assoupisse mon cœur !

Je suis comme l'enfant qui cherche après sa mère,
Qui crie, et qui s'arrête effrayé de sa voix.
J'ai de plus que l'enfant une mémoire amère :
Dans mon premier chagrin, lui, n'a pas d'autrefois.

Je vous souris toujours en essuyant mes yeux
Revenez ! Vous aussi, rendez-moi vos sourires,
Vos longs soleils, votre ombre, et vos vertes fraîcheurs
Quand mon cœur se replonge
Comme l'eau dans un songe
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samedi 6 mai 2017

Le fil du temps





Voilà le printemps, les fleurs jolies
Tout le monde a l'air d'aimer la vie.
Je crois bien qu'y a que moi qui n’aime pas le soleil
C'est pas de ma faute il me donne sommeil.
A quoi ça sert le soleil qui brille.
Puisque l'hiver il s'éparpille.
Madame la pluie vient le remplacer
Sûrement qu'il doit être fatigué.
Le fil du temps a effacé les plus doux sentiments.
Les rides ont transformé le présent
et les sentiments...
Reste plus que ce vide, un temps qui ne tourne plus.
 Inexistant, arrachant chaque mal de notre cœur.
 Mais où est donc ce soi-disant bonheur...
Les minutes sont des heures
et chaque mot nous fait peur
ce fil du temps...
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